Malgré les retombées négatives provoquées par son départ de la monarchie, le prince Harry serait enfin heureux en Californie. Bien que sa décision l'ait grandement éloigné de sa famille, physiquement et humainement, le duc de Sussex ne regretterait en rien ce changement de vie, initié il y a maintenant plus d'un an avec son épouse Meghan Markle. Du moins, c'est ce qu'affirme son amie Bryony Gordon, journaliste et auteure de 40 ans, qui avait eu l'occasion de l'interviewer en 2017 pour parler santé mentale, le temps d'un podcast.
"La colère du passé a disparu, et elle a été remplacée par un sens du but. La Californie n'est pas seulement la maison physique de Harry pour le moment - c'est aussi sa maison spirituelle, où personne ne pense à discuter ouvertement de leurs difficultés, Bryony Gordon a-t-elle écrit dans le Telegraph, le 10 mai 2021. Le prince Harry que nous ne pouvons pas voir est peut-être celui que nous ne voulons pas - celui qui va très bien, suivant joyeusement son propre chemin en dehors des conventions dans lesquelles nous avons l'habitude de le voir. Celui qui fait de la randonnée. Qui emmène les chiens à la plage. Qui se prépare à l'arrivée imminente de sa fille [l'été prochain, NDLR]."
Une vie de famille simple, relativement préservée des médias grâce au large domaine qui entoure sa villa de Montecito, que le Britannique de 36 ans avait évoquée lors de son interview confidences avec Oprah Winfrey, en mars dernier.
Pour ce qui est du scandale provoqué par le Megxit, et la façon dont le duc et la duchesse de Sussex ont quelque peu précipité les choses, en allant trop vite et trop fort pour le protocole royal, Harry "sait qu'il a commis des erreurs" : "Mais il voit maintenant que la manière la plus efficace de vivre est en toute sincérité, pas seulement selon les attentes des autres, a ajouté la journaliste. Il ne vit plus dans la peur des répercussions causées par sa simple existence, tel qu'il est." Et à ceux qui affirment que Meghan Markle lui aurait lavé le cerveau, Bryony Gordon avance que les amis proches du prince Harry savent qu'il a toujours été "ouvert au changement que nous voyons maintenant". "Les oeillères qui sont attachées par nécessité lorsque vous êtes né dans la famille royale ont toujours été mal ajustées, un peu bancales sur lui."
Profondément marqué par la mort tragique de sa mère Diana alors qu'il n'avait que 13 ans, le prince Harry s'investit dans le domaine de la santé mentale depuis de nombreuses années. Après s'y être consacré en équipe avec son frère William et Kate Middleton lorsqu'il travaillait encore pour la Royal Foundation, le cadet de Charles et Lady Di poursuit désormais son engagement avec Meghan Markle, au sein de leur propre fondation Archewell. Le 21 mai prochain, le prince Harry lancera une nouvelle série en partenariat avec Apple TV+, un programme intitulé The Me You Can't See, auquel d'autres célébrités ont participé, telles que Lady Gaga, Glenn Close ou encore la star de NBA DeMar DeRozan.
Pour ce projet, celui qui joue les co-créateurs et co-producteurs s'est une nouvelle fois associé à Oprah Winfrey, après lui avoir déjà accordé une interview vérité qui a provoqué un véritable scandale en mars dernier. Lors de cet entretien, le prince Harry et Meghan Markle avaient évoqué en toute franchise leur mal-être du temps où ils officiaient en tant que membres actifs de la famille royale. L'ex-actrice de 39 ans avait même confié avoir eu des pensées suicidaires alors qu'elle était enceinte de son fils Archie (2 ans).
Marine Corviole