Gare à ne pas gâcher la fête... Quatre mois après avoir avoir subi une punition exemplaire en étant interdit de Fête nationale au sein de la famille royale, le prince Laurent, le mouton noir des royaux belges, se voit offrir une chance de rallier le troupeau.
Mis au ban de la famille royale et exempté des obligations normalement dévolues à son rang depuis le mois d'avril, en conséquence de sa visite diplomatique déplacée en République démocratique du Congo, bravant l'interdiction du gouvernement et du roi, le prince Laurent, second fils du roi Albert II de Belgique et de la reine Paola, a été convié à célébrer la Fête du Roi avec les siens. Un communiqué du palais royal émis jeudi 3 novembre signale sa présence le 15 novembre en la cathédrale des Saints Michel et Gudule à Bruxelles à l'occasion de cette célébration incontournable : "La Reine Fabiola, le Prince Philippe et la Princesse Mathilde, la Princesse Astrid et le Prince Lorenz, le Prince Laurent et la Princesse Claire assisteront dans la matinée du mardi 15 novembre au Te Deum chanté en la cathédrale des Saints Michel et Gudule à Bruxelles à l'occasion de la Fête du Roi."
Il s'agira pour lui, ainsi que pour son épouse la princesse Claire, de la première cérémonie officielle en famille depuis le 17 février dernier et une messe commémorative, souligne le site du quotidien La Dernière Heure. Une longue traversée du désert, comme prix des errements répétés du canard boîteux de la famille,qui avait connu son paroxysme dans sa "contre-Fête nationale" le 21 juillet, célébrée en bande à part avec sa femme la princesse Claire et leurs trois enfants, Louise et les jumeaux Nicolas et Aymeric.
Certes respecté pour son dévouement à la cause des droits des animaux, le prince Laurent, qui sera privé de dotation à l'accession de son frère aîné Philippe au trône en vertu de la réforme de la liste civile, avait été sanctionné, par la volonté de son père le roi et à la demande du gouvernement, pour divers esclandres désastreux et autres initiatives inopportunes : outre le scandale congolais, il traîne une petite batterie de casseroles, de l'affaire de la Villa Clémentine (sa résidence, qui aurait été aménagée grâce à des fonds de la Marine belge) à ses caprices de diva en avion, en passant par des infractions routières...
Il va falloir saisir cette chance de revenir dans les bonnes grâces de la famille royale et ne pas se prendre les pieds dans le tapis... sous peine d'être privé de Noël !