Si son nom n'est pas franchement connu, son visage l'est en revanche beaucoup plus. A 50 ans, qu'il fêtait le mois dernier, Leland Orser a accumulé une belle panoplie d'apparitions à l'écran, dont de nombreux seconds rôles mémorables : à la télévision, les sérievores l'identifient évidemment comme étant le placide docteur Dubenko de la série Urgences, Argyle dans Le Caméléon, ou peut-être aussi le chef de pub cynique de Mariés, deux enfants ; au cinéma, on retiendra ses participations à Se7en, Independence Day, Alien Resurrection, The Bone Collector, Pearl Harbor, Daredevil, Taken, The Good German...
Et si son nom d'acteur ne marque pas suffisamment les esprits, peut-être en sera-t-il autrement en tant que réalisateur... C'est en effet à la faveur de la sélection de son premier long métrage derrière la caméra que Leland Orser est apparu au festival du film américain de Deauville, vendredi, pour défendre Morning, dernière des douze oeuvres sélectionnées pour le rendez-vous normand.
Et si Laura Linney était absente, Jeanne Tripplehorn (Basic Instinct), l'épouse de Leland depuis 2000 et la mère de leur fils de 8 ans (August), se trouvait bien à ses côtés de même qu'elle figure à l'écran, incarnant une mère en plein deuil de son enfant pour ce film dont vous pouvez découvrir ci-dessus la bande-annonce.
Le couple, rayonnant et tendre pour cette grande première, a profité de sa venue sur le Côte Fleurie pour évacuer la pression en se mêlant, dans la soirée de vendredi, aux people français venus découvrir le film The kids are all right . Et bonne chance à Morning, aube d'une nouvelle carrière pour Leland !