Décidément, Léonard Trierweiler n'a pas mâché ses mots, en interview pour Clique.tv. Le fils de Valérie Trierweiler s'est prêté à un long entretien avec Mouloud Achour, évoquant avec franchise de nombreux sujets tels que ses clashs avec Louis Sarkozy ou la façon dont il a vécu la révélation de la liaison entre Julie Gayet et le président de la République. Dans une autre partie de leur conversation, il revient aussi sur ses relations avec François Hollande, du moment de leur rencontre à leurs derniers échanges.
Le lien qui lie aujourd'hui Léonard Trierweiler à son (presque) ex-beau-père est fort, malgré le tsunami survenu début 2014 lorsque François Hollande a été photographié, casque de scooter sur la tête, en train de rejoindre sa maîtresse Julie Gayet. Il faut dire que le chef d'Etat a fréquenté pendant neuf ans Valérie Trierweiler - et son fils.
Déjà à l'époque, c'est dans la presse que Léonard Trierweiler a appris la liaison de sa mère avec l'homme politique. Le futur cuisinier se souvient d'ailleurs parfaitement de la première fois qu'il a rencontré le compagnon de sa maman. Un moment particulièrement étrange. "Il nettoyait ma piscine. C'est mon premier souvenir de lui. A l'époque, il était loin d'être président !", lâche-t-il en souriant.
Puis, François est devenu Monsieur le président et Léonard a appris à vivre avec lui, différemment. S'il a aimé inviter "ses potes" à l'Elysée - dans le lot, il y avait même "des meufs", comme il dit -, Léonard Trierweiler se souvient avoir aussi passé du temps avec François Hollande, notamment devant Le Petit Journal de Canal+. "Ça le faisait marrer, ce genre de chose", se rappelle-t-il.
Léonard Trierweiler n'a pas eu de nouvelles récentes du président, mais il continue de le soutenir et déclare : "Il n'a pas disparu du jour au lendemain, il a toujours été correct avec moi, vraiment très gentil." Puis, il plaisante sur le fait que son ex-beau papa ne lui a pas envoyé de SMS pour son anniversaire : "Ça, ce n'est pas normal mais ce n'est pas grave. Même Louis Sarkozy ne l'a pas fait."
François Hollande manquerait-il à Léonard Trierweiler ? La réponse du principal intéressé est claire : "Ça va... J'ai un père et une mère, je n'ai pas nécessairement besoin de beau-père. Je ne suis pas malheureux. J'aime ma vie, mon travail [la cuisine, NDLR], j'ai des amis et tout va bien." Appréciant l'homme mais aussi le politique qui sommeille en François, Léonard Trierweiler conclut, précisant qu'il voterait pour lui : "Je crois en ce qu'il fait. Je l'ai vu au plus près et je ne sais pas comment ça se fait que ça ne marche pas, car il semble sincère et travaille tout le temps. Mais rien ne se passe, je ne comprends pas."
Sarah Rahimipour