Le 25 mai 2018, Hélène Le Moignic a été reconnue coupable de violences physiques sur son ex-compagnon Serge. L'ex-interprète de Magalie dans la sitcom Les Filles d'à côté – qui cartonnait sur TF1 entre 1993 et 1995 – a ainsi a été condamnée à deux mois de prison avec sursis. Pour la première fois, elle a décidé de s'exprimer sur l'affaire ce mercredi 30 mai 2018.
C'est lors d'une interview accordée à nos confrères de Gala que Hélène Le Moignic s'est confiée à coeur ouvert. Elle a tout d'abord accepté de parler pour donner sa "version des faits" car "face aux juges et au procureur, on ne lui en a pas laissé la possibilité". "J'ai trouvé ça totalement injuste", a-t-elle déclaré.
Condamnée également à verser 1500 euros d'amende, Hélène Le Moignic s'est expliquée sur son histoire avec Serge : "Notre relation était devenue de plus en plus malsaine. Le tribunal a jugé un fait. Sans tenir compte du reste. Sans enquêter sur ce qui a abouti à cette dispute. (...) Tout est allé très vite : en une semaine, j'ai emménagé chez lui. Au début, tout se passait très bien. Et puis, au fil du temps, c'est difficile à expliquer mais son comportement à l'extérieur, en société, et celui qu'il avait en privé sont devenus différents. Quand la porte de l'appartement se refermait, il changeait !"
"Ça a commencé par des verres qu'il jetait, des coups de poing dans le mur, une violence jamais directe mais diffuse, permanente. (...) Je savais qu'il avait fait enfermer sa première femme, qu'avec la deuxième, ça s'était fini à la gendarmerie... J'ai commencé à me poser des questions. Mais comme à chaque fois qu'on sortait c'était un homme charmant, je ne savais plus très bien où j'en étais", a-t-elle ajouté.
Hélène Le Moignic regrette de n'avoir pas pu faire toutes ses déclarations au tribunal : "Je n'ai pas pu. Tout comme on n'a pas tenu compte de mon certificat médical car je suis ressortie de là-bas avec des bleus. Il fait 1,80 m il est super costaud, moi je fais 60 kilos, il m'a collée à terre, 'bloquée au sol' comme il l'a dit lui-même, il ne voulait pas me laisser partir. Les juges ne se sont intéressés qu'aux faits alors qu'on était dans un contexte de relation humaine malsaine."
Quand on lui demande si elle a bien frappé son ex-compagnon, Hélène Le Moignic n'a pas la réponse : "La bosse que les gendarmes ont vue, je ne sais pas s'il l'avait déjà ou si en effet c'est moi qui la lui ai faite dans la bagarre, alors que je cherchais à me sauver. Je ne sais pas." En l'occurrence, elle reconnaît avoir attrapé un pot de fleurs pour le lancer à terre. "Il est allé porter plainte après. Je suis tombée sur un manipulateur et ça, c'est terrible", a-t-elle lancé.
Hélène Le Moignic conclut en déclarant qu'elle est "aujourd'hui dans une forme de dépendance affective". Malgré ce "cauchemar", elle est consciente de tout ce qu'il lui arrive : "Toute ma vie a été comme ça. J'ai fait les mauvais choix. Je suis allée vers les hommes qu'il ne fallait pas. (...) Je dois faire ce travail pour ne plus avoir affaire à ce genre de personnage."