Les influenceurs sont dans la tourmente ces derniers temps. Après le reportage sur les dérives de ces derniers dans Complément d'enquête (France 2), voilà qu'une décision de justice est prise à l'encontre de l'une des stars de télé-réalité les plus connues en France. Il s'agit de Kim Glow, sulfureuse brune à la plastique refaite, comme le révèlent nos confrères de Var Matin mercredi 14 septembre 2022. Elle comparaissait devant le tribunal correctionnel de Toulon pour "complicité d'appels téléphoniques malveillants" et "injure publique".
Tout a commencé il y a des années. En 2018, plus précisément, lorsque l'ancienne star des Anges de la télé-réalité et des Marseillais a reçu un canapé défectueux. Elle s'en était alors pris à la société de transport qui aurait, selon elle, abimé le bien en le lui livrant. En plus d'un coup de gueule sur ses réseaux sociaux – elle cumule plus de deux millions d'abonnés sur Snapchat (1,25 million) et Instagram (1,1 million) –, la jolie brune de 37 ans avait incité ses followers à saturer le standard du transporteur, basé à La Crau. "Le canapé était cassé, il n'a pas été déballé, pas installé...", s'était-elle agacée. De son côté, la standardiste lui avait expliqué à plusieurs reprises que le bordereau de livraison avait été signé, "alors c'est conforme".
Quatre ans plus tard, Kim Glow comparaît devant le tribunal correction de Toulon, dans le Var, pour cette affaire. "Tout le monde a ce genre de tracasserie dans la vie de tous les jours, c'est votre réaction qui n'est pas adaptée", lui lance le président. Celle qui avait tenu des propos complotistes se défend, indiquant qu'elle a raconté sa mésaventure à sa communauté "pour que ça ne recommence plus". Et le procureur d'ajouter : "Vous avez fait usage de votre notoriété comme si vous étiez au-dessus du lot." Le verdict est finalement tombé : l'influenceuse est alors condamnée à 60 jours-amendes de 80 euros, soit 4800 euros à régler au total dans un délai de deux mois.
Sur ses réseaux sociaux, pas de mention de ce moment passé au tribunal ni même de la condamnation dont elle fait l'objet. Toutefois, si Kim Glow ne s'exprime pas, son avocat Maître Hervé Lefort a estimé qu'"une quarantaine d'appels, ce n'est rien du tout" étant donné l'envergure de l'entreprise. Condamnée pour les appels, la starlette a toutefois été relaxée pour le délit d'injure, pour cause de prescription.