Lou Doillon en couverture du magazine Madame Figaro
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Son regard troublant et sa silhouette interminable en imposent. A près de 28 ans, Lou Doillon est une figure du monde des arts français dont l'une des caractéristiques est la liberté : celle qui est artistique et celle de ton. Ainsi, dans ses interviews, Lou parle à coeur ouvert et nous offre de belles confessions. En couverture du magazine Madame Figaro, l'actrice et mannequin parle du métier, celui du cinéma et de la mode, et de sa famille, avec une sincérité touchante. Extraits.
Comédienne et égérie de Vanessa Bruno, mannequin audacieux de Givenchy, Lou Doillon, fille de Jane Birkin et du cinéaste Jacques Doillon est également mère d'un petit garçon âgé de 8 ans, Marlowe, son coeur, sa vie. Etre maman tranche avec son image fragile et rebelle. Et c'est avec une maturité et une honnêteté certaines qu'elle aborde ses métiers.
Le mannequinat ? "Ça n'a duré qu'une saison, entre 1998 et 1999. Je tournais beaucoup de films d'auteurs à l'époque, j'avais donc besoin d'argent." Son physique est singulier, caractéristique qu'elle reconnaît, accepte et revendique. Lors d'un shooting photo pour Vogue il y a plusieurs années, le photographe lui dit : "Lou, elle n'est pas belle, elle est intéressante." La mode lui a ensuite permis de découvrir son capital beauté et, comme elle n'est pas pudique, elle n'a jamais eu peur d'affronter les objectifs. D'ailleurs, selon elle : "Chercher une émotion, c'est pourtant bien plus compliqué que d'ôter son t-shirt."
Quand elle évoque le domaine du septième art, Lou n'a pas une grande tendresse : "Il y a davantage de filles rigolotes chez les mannequins que dans le cinéma. [...] Pour les actrices, c'est rassurant de penser que les mannequins sont idiotes, mais ce n'est pas le cas." Son analyse du milieu est sans pitié :"J'ai l'impression de ne voir que des parodies d'acteurs qui débarquent sur un plateau avec un ego comme rarement j'en ai vu." Ses ambitions de cinéma ne sont pas encore concrétisées mais son statut de "fille de" entraînent les autres à croire que tout va bien : "C'est difficile de ne pas avoir d'argent alors que les gens pensent que je suis millionnaire ; et que je fais ce que je veux alors que l'on ne me propose aucun film."
Lou a commencé par tourner avec sa mère dans Je t'aime, moi non plus et dans Kung-Fu Master d'Agnès Varda, en 1994. Son père la dirige dans Trop (peu) d'amour puis dans Carrément à l'ouest. Avec Mauvaises Fréquentations en 1999, elle crève l'écran mais les films auxquels elle participe ensuite comme Blanche, ou Saint-Ange, ne reçoivent pas d'accueil critique et public mirobolant. Elle est attendue dans Gigola, pour lequel elle affichait un superbe look garçonne sur le tournage.
Au cours de son entretien, Lou Doillon fait une émouvante déclaration d'amour à son père, réalisateur du Petit Criminel et du récent Mariage à trois : "Lorsque mon père a failli mourir, il y a deux ans [Il était atteint d'un cancer, NDLR], j'ai osé lui dire tout l'amour que je ressentais pour lui, alors que c'est un homme très pudique." Fatiguée d'être la fille de celui qui a brisé le duo légendaire Birkin-Gainsbourg, elle rétablit sa vérité : "Pour eux, mon père brisait le couple mythique. Il est pourtant un modèle d'intégrité dans un monde de requins et d'opportunistes."
Le mot de la fin porte sur sa vie sentimentale : "J'ai un homme dans ma vie. C'est tout récent mais c'est bien. Je sortais de neuf mois de célibat."
Retrouvez l'intégralité de l'interview et les photos de Lou Doillon dans Madame Figaro en kiosque le 7 août.
Comédienne et égérie de Vanessa Bruno, mannequin audacieux de Givenchy, Lou Doillon, fille de Jane Birkin et du cinéaste Jacques Doillon est également mère d'un petit garçon âgé de 8 ans, Marlowe, son coeur, sa vie. Etre maman tranche avec son image fragile et rebelle. Et c'est avec une maturité et une honnêteté certaines qu'elle aborde ses métiers.
Le mannequinat ? "Ça n'a duré qu'une saison, entre 1998 et 1999. Je tournais beaucoup de films d'auteurs à l'époque, j'avais donc besoin d'argent." Son physique est singulier, caractéristique qu'elle reconnaît, accepte et revendique. Lors d'un shooting photo pour Vogue il y a plusieurs années, le photographe lui dit : "Lou, elle n'est pas belle, elle est intéressante." La mode lui a ensuite permis de découvrir son capital beauté et, comme elle n'est pas pudique, elle n'a jamais eu peur d'affronter les objectifs. D'ailleurs, selon elle : "Chercher une émotion, c'est pourtant bien plus compliqué que d'ôter son t-shirt."
Quand elle évoque le domaine du septième art, Lou n'a pas une grande tendresse : "Il y a davantage de filles rigolotes chez les mannequins que dans le cinéma. [...] Pour les actrices, c'est rassurant de penser que les mannequins sont idiotes, mais ce n'est pas le cas." Son analyse du milieu est sans pitié :"J'ai l'impression de ne voir que des parodies d'acteurs qui débarquent sur un plateau avec un ego comme rarement j'en ai vu." Ses ambitions de cinéma ne sont pas encore concrétisées mais son statut de "fille de" entraînent les autres à croire que tout va bien : "C'est difficile de ne pas avoir d'argent alors que les gens pensent que je suis millionnaire ; et que je fais ce que je veux alors que l'on ne me propose aucun film."
Lou a commencé par tourner avec sa mère dans Je t'aime, moi non plus et dans Kung-Fu Master d'Agnès Varda, en 1994. Son père la dirige dans Trop (peu) d'amour puis dans Carrément à l'ouest. Avec Mauvaises Fréquentations en 1999, elle crève l'écran mais les films auxquels elle participe ensuite comme Blanche, ou Saint-Ange, ne reçoivent pas d'accueil critique et public mirobolant. Elle est attendue dans Gigola, pour lequel elle affichait un superbe look garçonne sur le tournage.
Au cours de son entretien, Lou Doillon fait une émouvante déclaration d'amour à son père, réalisateur du Petit Criminel et du récent Mariage à trois : "Lorsque mon père a failli mourir, il y a deux ans [Il était atteint d'un cancer, NDLR], j'ai osé lui dire tout l'amour que je ressentais pour lui, alors que c'est un homme très pudique." Fatiguée d'être la fille de celui qui a brisé le duo légendaire Birkin-Gainsbourg, elle rétablit sa vérité : "Pour eux, mon père brisait le couple mythique. Il est pourtant un modèle d'intégrité dans un monde de requins et d'opportunistes."
Le mot de la fin porte sur sa vie sentimentale : "J'ai un homme dans ma vie. C'est tout récent mais c'est bien. Je sortais de neuf mois de célibat."
Retrouvez l'intégralité de l'interview et les photos de Lou Doillon dans Madame Figaro en kiosque le 7 août.