Lou Doillon© Abaca
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Pour découvrir la personnalité d'une star, rien de mieux que d'aller chez elle ! Le magazine luxueux L'Officiel a choisi de s'inviter chez Lou Doillon pour en savoir plus sur cette "fille de", actrice audacieuse et modeuse avertie. Au fil de la visite, elle se dévoile. Extraits.
Sa demeure est une sorte de roulotte, entre caverne d'Ali Baba et cabinet de curiosités. Un jeune bulldog de trois mois monte la garde, une race de chien que sa mère Jane Birkin affectionne aussi. Sur les étagères, on peut voir des têtes de mort et ossements, l'atmosphère n'est toutefois pas morbide : "C'est mon refuge. Les gens qui viennent s'y sentent immédiatement à leur aise."
Conteuse hors pair, Lou Doillon évoque sa vie en faisant le lien avec sa famillle et ses origines : "Je prépare des plats très riches. Je mange beaucoup malgré mon apparente minceur. Il y a des tuberculeux chez les ancêtres de ma mère, ce qui peut expliquer notre morphologie. Mon oncle et mon fils sont très maigres. Mes soeurs, Kate et Charlotte, sont très fines aussi."
C'est un drôle de désordre organisé chez elle, notamment sa garde-robe, mais il est le reflet de ce qu'elle vivait petite : "Chez moi, on ne repassait rien et on passait notre temps à chercher nos affaires. Petite, j'étais toujours habillée en seconde main. Je portais les vêtements de mes soeurs."
Avec son fils Marlowe, elle entretient une relation très complice : "Nous regardons les mêmes films et partageons les mêmes goûts pour l'histoire et la science... Je l'ai conditionné dans ce sens. [...] Et mon fils est tellement plus intéressant que la plupart des gens que je rencontre !" Ce petit garçon qui va avoir 8 ans cet été a appris avec sa mère à parler en anglais : "J'ai appris l'anglais avec mes cousins en Angleterre avec qui je restais lorsque ma mère travaillait. [...] J'ai eu une télé mais je ne l'ai pas gardée. Ce n'était pas bon pour Marlowe. J'ai dû lui faire l'expérience des Playmobil dans la baignoire pour lui démontrer qu'ils coulaient et que la publicité était mensongère." Pour s'informer, Lou préfère prendre du recul et éviter l'actualité chaude en lisant des analyses de faits avérés. Du coup, elle raconte : "J'ai appris la mort de McQueen cinq jours après."
Côté cinéma, Lou, fille d'actrice et de cinéaste, avait tout pour rejoindre le monde du septième art. "Le cinéma est venu chez elle d'un désir de plair à son père." Jacques Doillon était exigeant : "Il ne voulait pas me faire participer dans ses films. J'ai donc tourné avec d'autres réalisateurs pour attirer son attention." Ses expériences au cinéma ne lui laissent jamais un goût amer : "J'ai fait des choix merdiques mais je ne les regrette pas. Je suis là pour vivre de belles aventures. Ce qui compte, ce sont les expériences humaines. Blanche n'est pas un bon film mais je l'assume car le tournage était formidable."
Dans quelque temps, on retrouvera Lou dans Gigola au côté de Rossy de Palma et d'Eduardo Noriega, un long métrage sulfureux dans lequel elle incarne une garçonne des années 60. Par ailleurs, son exposition de photographies qu'elle a prises à Disneyland est présentée à la galerie W à Paris jusqu'au 27 juin.
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le magazine L'Officiel de juin-juillet 2010
Sa demeure est une sorte de roulotte, entre caverne d'Ali Baba et cabinet de curiosités. Un jeune bulldog de trois mois monte la garde, une race de chien que sa mère Jane Birkin affectionne aussi. Sur les étagères, on peut voir des têtes de mort et ossements, l'atmosphère n'est toutefois pas morbide : "C'est mon refuge. Les gens qui viennent s'y sentent immédiatement à leur aise."
Conteuse hors pair, Lou Doillon évoque sa vie en faisant le lien avec sa famillle et ses origines : "Je prépare des plats très riches. Je mange beaucoup malgré mon apparente minceur. Il y a des tuberculeux chez les ancêtres de ma mère, ce qui peut expliquer notre morphologie. Mon oncle et mon fils sont très maigres. Mes soeurs, Kate et Charlotte, sont très fines aussi."
C'est un drôle de désordre organisé chez elle, notamment sa garde-robe, mais il est le reflet de ce qu'elle vivait petite : "Chez moi, on ne repassait rien et on passait notre temps à chercher nos affaires. Petite, j'étais toujours habillée en seconde main. Je portais les vêtements de mes soeurs."
Avec son fils Marlowe, elle entretient une relation très complice : "Nous regardons les mêmes films et partageons les mêmes goûts pour l'histoire et la science... Je l'ai conditionné dans ce sens. [...] Et mon fils est tellement plus intéressant que la plupart des gens que je rencontre !" Ce petit garçon qui va avoir 8 ans cet été a appris avec sa mère à parler en anglais : "J'ai appris l'anglais avec mes cousins en Angleterre avec qui je restais lorsque ma mère travaillait. [...] J'ai eu une télé mais je ne l'ai pas gardée. Ce n'était pas bon pour Marlowe. J'ai dû lui faire l'expérience des Playmobil dans la baignoire pour lui démontrer qu'ils coulaient et que la publicité était mensongère." Pour s'informer, Lou préfère prendre du recul et éviter l'actualité chaude en lisant des analyses de faits avérés. Du coup, elle raconte : "J'ai appris la mort de McQueen cinq jours après."
Côté cinéma, Lou, fille d'actrice et de cinéaste, avait tout pour rejoindre le monde du septième art. "Le cinéma est venu chez elle d'un désir de plair à son père." Jacques Doillon était exigeant : "Il ne voulait pas me faire participer dans ses films. J'ai donc tourné avec d'autres réalisateurs pour attirer son attention." Ses expériences au cinéma ne lui laissent jamais un goût amer : "J'ai fait des choix merdiques mais je ne les regrette pas. Je suis là pour vivre de belles aventures. Ce qui compte, ce sont les expériences humaines. Blanche n'est pas un bon film mais je l'assume car le tournage était formidable."
Dans quelque temps, on retrouvera Lou dans Gigola au côté de Rossy de Palma et d'Eduardo Noriega, un long métrage sulfureux dans lequel elle incarne une garçonne des années 60. Par ailleurs, son exposition de photographies qu'elle a prises à Disneyland est présentée à la galerie W à Paris jusqu'au 27 juin.
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le magazine L'Officiel de juin-juillet 2010