Presque dix ans après le succès phénoménal du film thaïlandais Ong Bak (2003) avec Tony Jaa, la violence des arts martiaux est de retour avec Bangkok Renaissance, premier film de Jean-Marc Minéo.
Après avoir joué dans deux courts-métrages, cet expert du kung-fu - six fois champion de France, champion du monde en 1987 et premier élève occidental du célèbre Temple de Shaolin - passe derrière la caméra pour raconter la vengeance d'un homme, traumatisé par l'assassinat de ses parents lorsqu'il avait 10 ans. Dénué d'émotions et éduqué par un maître en arts martiaux, il retourne sur les lieux de son enfance pour réclamer justice.
Armé d'une caméra et d'une horde de cascadeurs, Jean-Marc Minéo était mené par une envie : "À l'origine du projet, bien avant que l'histoire prenne corps à travers un scénario, et alors que le film n'était encore qu'une succession d'images encore un peu confuses, j'avais déjà une envie : être au plus proche du réalisme des combats sans leur ôter leur esthétisme." Le résultat est probant, notamment grâce aux combattants qui ne reculaient devant rien pour rendre la violence à l'écran.
À un mois de la sortie en salles, le réalisateur Jean-Marc Minéo a présenté Bangkok Renaissance à Paris, épaulé par plusieurs de ses amis proches. Conscients de leur pouvoir de séduction, la craquante Ludivine Sagnier, Valérie Lemercier, Smaïn, venu avec son fils, Bruno Putzulu et Christian Vadim sont ainsi venus prêter main forte au réalisateur, preuve que la fidélité n'est pas une notion absurde dans le cinéma français.
Bangkok Renaissance, en salles le 13 juin.