Maeva Ghennam aurait peut-être mieux fait de s'abstenir. La jolie brune, vedette des Marseillais, a donné de ses nouvelles sur Instagram samedi 21 mars 2020 et elles sont inquiétantes. En légende d'une photo d'elle et son petit chien Hermès, elle a confié s'être fait dépister à Marseille, craignant d'avoir contracté le Covid-19. "Toujours confinée avec mon fils @hermes_ghennam aujourd'hui on a été se faire dépister on attend les résultats en espérant être négatif #fuckcoronavirus."
Une information qui lui valu de récolter de nombreuses critiques en commentaires. Au lieu de se montrer soucieux pour elle, les internautes ont davantage regretté son choix de se faire tester. "En quel honneur tu t'es fait dépister ?", lui a notamment demandé l'un d'entre eux. "En l'honneur que ma copine qui était chez moi y'a 4 jours a le corona, tu crois je me fais dépister pour le plaisir ?", a alors répliqué Maeva. Mais sa réponse n'a pas arrangé ses affaires, bien au contraire. "En même temps y a 4 jours le confinement était déjà en vigueur. Ta copine n'avait rien à faire chez toi. Vous respectez rien", "Et pourtant il était bien dit de respecter le fait de ne pas côtoyer ses amis....mais bref elle s'en tape cette meuf... Pauvre fille", peut-on lire.
C'est un gros manque de respect
Même un membre du personnel soignant a souhaité réagir et s'est dit outré par le dépistage de Maeva. "Se faire dépister et ne pas attendre d'avoir les symptômes ? C'est un gros manque de respect pour nous personnels soignants qui ne pouvons même pas nous faire dépister, nous dormons avec nos conjoints, nous sommes avec nos enfants, et on attend que les symptômes apparaissent", a-t-il rappelé. D'autres encore ont tenté de défendre la jeune femme en précisant qu'un centre de dépistage gratuit était actuellement ouvert à Marseille et accessible à tous. Pas sûr d'éteindre le feu pour autant...
D'autant plus que le dépistage en France fait l'objet de nombreux débats. Alors qu'en Corée du Sud ou en Allemagne, les tests se sont multipliés en très peu de temps et pour le plus grand nombre, Emmanuel Macron et le ministre de la Santé, Olivier Véran, ont quant à eu préféré le limiter au maximum avec comme raison principale que l'hexagone n'en a tout simplement pas les moyens. Ainsi les tests sont pour l'heure réservés à ceux qui présentent des symptômes les plus graves du virus.