Le 26 octobre 2018, Manon a donné naissance à son premier enfant. Un petit garçon que son mari Hugo et elle ont prénommé Lenny. La candidate de The Voice 3 (TF1, en 2014) avait annoncé la bonne nouvelle sur Instagram en dévoilant une adorable photo de son bout de chou. Elle avait aussi admis que son accouchement n'avait pas été simple.
Si elle n'avait pas donné de plus amples détails ce jour-là, Manon a depuis écrit un article sur le sujet sur son blog. Nous avons donc appris qu'elle avait commencé à avoir des contractions "régulières mais pas vraiment douloureuses" le 24 octobre, vers 22h30. Elle a appelé sa sage-femme qui lui a conseillé de prendre un bain. Les contractions se sont calmées pendant la nuit, avant de revenir au petit matin.
Après un rendez-vous à l'hôpital pour un monitoring, la chanteuse est retournée chez elle, elle devait rappeler sa sage-femme pour faire le point en fin de journée. "Nous arrivons à 12h en bas de la maison, j'ouvre la porte de la voiture, sors et là je sens quelque chose qui coule... Je dit à Hugo : 'Bébé, je sais pas ce que c'est mais ça coule... LOL.' Je monte en vitesse, ma mère qui est là depuis 1 semaine m'accueille et je lui dis que ça coule depuis que je suis en bas. Elle m'apprend donc que ça y est... JE PERDS LES EAUX !!", a-t-elle ensuite écrit.
Les contractions commencent à se faire plus douloureuses
Manon a donc rappelé sa sage-femme qui lui a donné un nouveau rendez-vous : "Les contractions commencent à se faire plus douloureuses, toujours toutes les 5 minutes mais en termes de douleurs vraiment incomparables. (...) La sensation, ce serait vraiment comme une vague, on la sent monter, elle atteint le sommet et elle redescend. (...) On me place dans une salle de pré-travail avec un ballon, un lit et comme des draps accrochés au plafond pour me suspendre... (...) J'arrive à tenir jusqu'à 17h30 puis les douleurs commencent à être insupportables, j'ai envie de sauter par la fenêtre, de me pendre avec les draps, de mourir, je pleure, bref, J'EN PEUX PLUS !!"
Manon a alors demandé la péridurale pour être délivrée de ses souffrances. "S'ensuit alors une longue période d'attente, j'ai faim mais je ne peux plus manger. (...) J'arrive plus ou moins à dormir, j'ai une dose de péri toutes les heures. J'ai demandé la dose minimale et je m'injecte seule à peu prés une autre dose entre. Je sens toujours un petit peu les contractions mais comparé à leurs violence, c'est rien, c'est vraiment magique ce truc. Puis les premières petites complications arrivent", a expliqué la jeune femme. Le coeur de son fils a baissé puis remonté un peu à plusieurs reprises. Les médecins ont compris que Lenny était mal positionné et l'ont donc retourné.
"À un moment donné, Jack me dit : 'Ça y est Manon, on va y aller.' (...) Après 4 tentatives de 3 poussées chacune tout en vomissant je commence à comprendre que ça ne va pas aussi vite que prévu et je vois Jack partir chercher plusieurs personnes... Une dame vient à côté de moi, je crois, et me dit que mon bébé est trop haut et qu'il commence à souffrir donc soit elle arrive à poser des instruments qui vont m'aider à descendre Lenny, soit nous irons au bloc pour une césarienne en urgence... Ma pire angoisse arrive, je suis paniquée. (...) Mais honnêtement, tout va très vite, je ne ressens aucune douleur juste une sensation que je ne saurais expliquer mais tellement... Horrible... Viscérale (...) Mais dieu merci ça marche !!!", a écrit Manon. Après quatre poussées supplémentaires, son fils était là.
Je suis vidée, je n'ai plus de force
Après sa rencontre avec Lenny, Manon a appris qu'elle avait eu une épisiotomie et une déchirure. On a donc dû la recoudre et très vite, elle s'est "sentie partir" et a recommencé à vomir. On lui a expliqué qu'elle faisait une hémorragie : "On vérifie que le placenta est bien sorti, qu'il ne manque rien et après ce qu'il me semble être une éternité, mon mari et mon fils reviennent... Je suis vidée, je n'ai plus de force, mais je les regarde, je les aime tellement et en même temps je n'ai vraiment pas de pensée positive à ce moment-là... C'est vraiment aujourd'hui que je revois ces images avec émerveillement, la puéricultrice qui l'examine, le peau-à-peau avec Hugo, au final c'était magique comme moment, même si moi je l'ai hyper mal vécu... Je suis restée un peu plus de 5 heures en observation dans la salle d'accouchement, puis on m'a mise dans un fauteuil roulant et on nous a montés dans la chambre..."