C'est une histoire qui dure depuis assez longtemps et visiblement, la justice française a décidé d'accélérer les choses. Depuis plus d'un an maintenant, une ancienne compagne de Marcel Desailly tente de faire reconnaître la paternité de sa fille, Victoria, à l'ancienne star du football. Une douloureuse affaire qui a fini devant la justice et dans cette affaire, le natif d'Accra, au Ghana, conteste depuis le début être le père biologique de la fille de Cosma Batista de Alcantara, son ancienne conjointe.
De 2010 à 2018, Marcel Desailly a été en couple avec la Brésilienne, venue à Paris pour suivre une formation d'esthéticienne. C'est dans la capitale qu'ils se rencontrent et vont vivre ensemble pendant 8 ans, avant de se séparer. Depuis des mois maintenant, les anciens amants se livrent une bataille judiciaire et son ex compagne lui réclame aussi une très lourde pension. D'après les informations sorties dans la presse, la jeune mère de famille a réclamé pas moins de 5000 euros par mois au champion du monde pour mettre fin à la procédure judiciaire. Une proposition refusée par Marcel Desailly, qui lui verse déjà une aide financière de 500 euros par mois, comme l'indique Le Parisien.
Toujours selon nos confrères, il y a du nouveau dans ce dossier et on pourrait bien se diriger vers la fin de cette procédure puisque la justice vient d'ordonner à Marcel Desailly d'effectuer un test ADN afin de prouver, ou non, sa paternité, dans un jugement rendu le 12 mars dernier. Le grand copain de Robert Pirès et Bixente Lizarazu a désormais 6 mois devant lui pour effectuer ce test ADN, afin qu'il puisse être comparé à celui de la petite Victoria. Ce dernier va devoir se rendre dans un laboratoire situé à Nantes, une ville qu'il connaît bien puisque c'est au sein du FC Nantes qu'il s'est révélé au grand public, aux côtés d'un certain Didier Deschamps.
Comme l'indique Le Parisien, Marcel Desailly n'avait pas d'autre choix que de demander ce test de paternité, puisqu'en cas de refus, cela aurait "entraîné automatiquement la reconnaissance de paternité, comme cela avait déjà été le cas, le concernant, avec une première fille née hors mariage".