La pandémie de Covid-19 ne semble jamais vouloir s'arrêter. Depuis bientôt deux ans, les citoyens du monde entier doivent faire des efforts, s'isoler, faire attention... et les dernières annonces du gouvernement tricolore ne devraient pas aider grand monde à aller mieux. Si le confinement n'est pas à l'ordre du jour, les Français devront désormais boire dans des bars assis et non debout et se passeront, sans doute encore, des concerts auxquels ils avaient prévu d'assister. Ce qui, fatalement, sort par les trous de nez de nombreux artistes.
Sur les réseaux sociaux, notamment, Marina Kaye a fait part de son énervement en toute franchise. "Pour entasser les gens dans les métros, ça va. Pour les concerts, ça va pas, écrit la jeune chanteuse de 23 ans, qui n'a jamais vraiment pu défendre son album Twisted sur scène. Il faudrait bien plus qu'une story pour résumer le ras le bol que j'ai de ces mesures de plus en plus ridicules qui prouvent que rien n'avance ni n'évolue malgré toutes les promesses liées au vaccin dont il faudra bientôt une dose par semaine à ce rythme. C'est quand qu'on arrête de se foutre de nous ? Pour les meetings politiques pas de soucis, les gestes barrière sont en option également. En revanche, comptez sur les doigts d'une main les membres de votre famille avec qui vous voulez passer les fêtes sinon gare à vous."
Quand on s'est planté il faut apprendre à l'admettre
Dans son désarroi, Marina Kaye a entre autre remis en doute l'efficacité du vaccin, Moderna, Pfizer ou autres laboratoires, dont les doses ne cessent de s'accumuler dans nos bras. "Je ne prétends pas savoir ces choses mais il me semble avoir été vaccinée dans ma vie et les rappels se font tous les 10 ans pas tous les 3 mois, ajoute l'ancienne gagnante de l'émission La France a un incroyable talent. Quand on s'est planté il faut apprendre à l'admettre. Ou peut-être avouer que tout ça n'a aucun rapport avec notre santé. Bref... j'arrête là car je n'y changerai rien mais qu'est-ce que je suis triste d'évoluer dans un monde pareil."
Si le sujet lui tape tant sur le système, c'est notamment parce que Marina Kaye a assisté, impuissante, à la mort de deux membres de sa famille, victimes de la crise sanitaire, qu'elle décrivait récemment comme l'épreuve la plus douloureuse de toute son existence. "J'ai perdu mon grand-père à cause de ce virus, rappelle-t-elle. Ce qui a entraîné le décès de ma grand-mère deux mois après. J'ai été touchée de près comme tout le monde et j'ai perdu quelqu'un comme beaucoup..."