Dans une nouvelle interview accordée au magazine Paris Match de ce 25 juin 2020, Marion Cotillard a donné de ses nouvelles après plusieurs mois de confinement. Tout en commentant la fin de la convention citoyenne pour le climat pour laquelle elle s'est particulièrement engagée, avec le réalisateur Cyril Dion, la star a brièvement évoqué sa vie personnelle.
La comédienne de 44 ans a apprécié cette pause forcée en famille, avec Guillaume Canet et leurs deux enfants, Marcel et Louise (9 et 3 ans). Pourtant, le couple a contracté "une version light" du coronavirus et fait face à différents symptômes : "les maux de tête, la perte de l'odorat et une nuit de fièvre", comme elle a pu l'expliquer à nos confrères. L'actrice d'Inception a par ailleurs annoncé qu'ils envisagent une nouvelle vie sur le littoral : "Je pense qu'on va s'installer sur la côte atlantique", a-t-elle laissé savoir.
Mais avant de faire ses bagages, c'est à Paris que Marion Cotillard s'est mobilisée. Le 19 juin 2020, la star oscarisée était dans l'hémicycle du Conseil économique, social et environnemental, pour la fin de la Convention citoyenne pour le climat. Alors que les 150 citoyens tirés au sort ont finalement rendu leurs 149 propositions à Emmanuel Macron, par l'intermédiaire de sa ministre de la Transition écologique et solidaire Élisabeth Borne, l'actrice a pris la parole pour les remercier, et ce, plus d'un an après avoir elle-même convaincu le président de la République d'organiser cette convention inédite.
"Qu'il tienne son engagement (...). Emmanuel Macron a rendu possible cette convention. Attendons de voir ce qu'il en fera. Aujourd'hui, j'ai surtout envie d'avoir confiance dans le peuple français, pour qu'il se saisisse de sujets et qu'on en débatte tous ensemble." Et d'ajouter : "On nous explique à longueur de journée des choses simples : porter un masque, se laver les mains... Mais pour d'autres gestes tout aussi simples - trier nos poubelles, par exemple -, on est dans un vide abyssal, alors qu'il y a une urgence vitale à les apprendre. On trouve des financements en cas de crise sanitaire, mais au-delà, c'et au réchauffement climatique qu'il faut s'attaquer."