De Max Boublil, on se souvient, entre autres, des inoubliables titres Ce soir tu vas prendre ! et J'aime les moches. Mais lorsque vient le temps de parler de sa femme, l'humoriste aujourd'hui au cinéma dans Robin des bois devient un grand romantique. Surprenant...
C'est dans Paris Match que le scénariste et acteur de Robin des bois, la véritable histoire, se lance dans une déclaration d'amour envers celle qui partage sa vie. Et qui supporte ses créations comme Ce soir tu vas prendre et J'aime les moches, dont les paroles profondes ont touché un large public... "Heureusement qu'elle a de l'humour !", lâche-t-il avant de dresser un élogieux et touchant portrait de sa partenaire : "Ma femme est belle, elle est sportive, pas du tout showbiz." Et "comme elle est journaliste de mode", elle n'hésite pas à critiquer et à "engueuler" son homme, qu'elle trouve "très mal fringué".
Après une tournée hexagonale et le tournage de ce Robin des bois pas comme les autres, qui s'attaque aux pauvres et handicapés pour s'offrir une maison de joie, Max Boublil s'est lancé dans un marathon médiatique qui l'a conduit à la tête du Petit Journal et à se confier dans la plupart des médias. Et Robin des bois a été pour lui un moyen de s'attaquer à un mythe, et de régler ses comptes avec ses frustrations d'enfance : "Mon but, c'était de péter la gueule à Robin des bois, de briser une idole. Il me rappelle trop ces premiers de la classe, doués en sport, qui séduisaient toutes les midinettes. Je me venge de mon adolescence."
A ses côtés, un casting de rêve. Gérard Darmon en shérif cannibale de Notthingham, la belle Géraldine Nakache en Marianne, transformée "en laideron", ou encore Malik Bentalha, Patrick Timsit et Ary Abittan. Mais tout ne fut pas rose pour en arriver là. "C'est un travail de longue haleine, confie-t-il à Paris Match. J'ai eu la chance de commencer vers 18 ans, en tournant dans pas mal de pubs. (...) Mais j'ai eu des moments difficiles. La galère, le doute, c'est inévitable. Même Jean Dujardin a ramé. Longtemps on me disait que j'étais trop grand, trop frisé, que j'avais trop de dents, bref que j'étais trop ci, trop ça."
Mais visiblement pas trop pour son épouse...
Max Boublil, une interview à retrouver dans son intégralité dans le Paris Match du 16 avril