Triste nouvelle. Selon une information du Figaro, confirmée par la maison XO Editions, Max Gallo est mort. Âgé de 85 ans, l'historien, romancier et académicien est décédé des suites de la maladie de Parkinson, une condition qu'il avait évoquée avec pudeur au micro de RTL en 2015. "Je suis en effet malade, c'est difficile. La maladie change le rapport de l'écrivain avec lui-même, avec les autres écrivains et avec le monde tel qu'il est", avait-il déclaré.
Engagé en politique, il avait été le porte-parole du troisième gouvernement de Pierre Mauroy avant de quitter le gouvernement en 1984. Au début des années 1990, il avait quitté le Parti socialiste au côté de Jean-Pierre Chevènement pour fonder le Mouvement des citoyens avant d'annoncer, en 2007, qu'il apportait son soutien à Nicolas Sarkozy.
Toujours au micro de RTL il y a deux ans, l'essayiste avait confié sa peur d'être "obligé de se retirer totalement, dans tous les sens du mot". Touchant, il avait ajouté : "On se croit immortel. En fait, on ne l'est pas. La découverte de cette non-immortalité est difficile. La foi m'aide, c'est une croyance. Cela ne signifie pas que je n'ai pas de doute, mais cette foi, je l'ai, et je la considère comme nécessaire."
La maladie n'avait pourtant rien changé quant à sa volonté de continuer à écrire. "Je pense que je sortirai encore un livre d'ici la fin de l'année. Je ne suis pas le premier à connaître cette maladie. Pour l'instant, je n'ai pas du tout envie d'écrire sur ce thème [la maladie, NDLR]", avait-il confié. Son dernier ouvrage, Moi, Charlemagne, empereur chrétien (éditions XO) était paru en février 2016. Chez le même éditeur, Max Gallo avait publié ses mémoires, L'Oubli est la ruse du diable (2012), Dieu le veut : chronique de la première croisade (2015) et Richelieu : la foi dans la France (2015).
Côté vie privée, il était marié à la femme de lettres Marielle Gallo-Boullier (née en 1949).