Le 1er juillet 2017, Mazarine Pingeot épousait le diplomate Didier Le Bret à Paris en présence de François Hollande et Julie Gayet. A 43 ans, l'écrivain et professeur de philosophie s'épanouit dans cette "deuxième partie de vie" qui lui offre en plus le nouveau rôle de belle-mère. Une chance : son beau-fils, Nathanaël Le Bret, est un jeune plasticien de 23 ans dont elle admire le travail.
Dans les pages de VSD, Mazazine Pingeot se confie longuement. La fille de François Mitterrand et Anne Pingeot revient sur son existence longtemps cachée et ce que, de fait, elle transmet à ses propres enfants : Astor (12 ans), Tara (10 ans) et Marie (8 ans). Leur père est le réalisateur et producteur Mohamed Ulad-Mohand, dont elle divorcé en 2014. Mazarine Pingeot se refuse à parler d'échec : "Rien n'est jamais un échec. Il y a la vie. Elle prend ce chemin-là, c'est tout. Je trouve génial d'avoir une deuxième partie de vie. À tous égards. On est mieux dans ses baskets, on se connaît, on sait où on peut aller." Et si en tant qu'écrivaine, elle aimerait construire une oeuvre, elle n'est pas prête à tout sacrifier : "J'ai l'ambition d'avoir une vie heureuse et j'y travaille aussi."
Dans un encart du magazine, Mazarine Pingeot glisse quelques mots sur son beau-fils, Nathanaël Le Bret, dont elle admire le travail : "J'ai un coup de coeur pour les sculptures du fils de mon mari, Nathanaël Le Bret, un plasticien de 23 ans. J'en ai une demi-douzaine chez moi. Ce sont des visages modelés dans l'argile, impassibles. Je les trouve captivants." Le jeune artiste présente Anthropologie, une exposition à L'Atelier Meraki, dans le 11e arrondissement de Paris, jusqu'au 27 mars 2018. Le vernissage en septembre avait fait l'objet d'un court reportage de BFMTV dans lequel Nathanaël Le Bret présentait ses oeuvres et Mazarine Pingeot déclarait face caméra : "Ce sont des objets qui m'émeuvent beaucoup. Je trouve que ça fait sens, qu'il y a une vraie cohérence dans sa quête. C'est un vrai artiste."
Le 4 janvier, Mazarine Pingeot publiait son nouveau roman, intitulé Magda, aux éditions Julliard. C'est l'histoire d'une mère qui apprend que sa fille est impliquée dans un attentat. C'est une affaire de transmission, un thème qui poursuit l'auteure et résonne de manière si particulière dans sa propre histoire. "Même si c'est toujours compliqué, cette histoire d'identité qui ne peut se révéler, je n'y pense plus, admet-elle dans VSD. À part si je tombe sur un truc épouvantable sur le Net (...) S'il m'arrive de tomber sur un truc, à l'occasion d'une autre recherche, c'est comme une piqûre de rappel de la violence des premières années. Toujours sidérée qu'il puisse exister des gens aussi haineux (rires). J'ai beau être habituée, avoir tout entendu, malgré tout, quand on lit un truc horrible sur quelque chose qu'on a écrit, pour lequel on a donné de soi, c'est toujours blessant."
Elle raconte également qu'en tant que fille de, elle a dû sans cesse faire ses preuves. Comme si être normalienne, agrégée et avoir un doctorat n'était pas déjà suffisant...
Mazarine Pingeot dans VSD, en kiosques le 1er mars 2018.