Le couple aurait-il violé les termes de son accord avec la reine Elizabeth II ? En prenant la parole sur les élections présidentielles américaines, dans une vidéo relayée par Time Magazine cette semaine, le prince Harry et Meghan Markle auraient inquiété Buckingham. A en croire des sources du Sunday Times, citées le 27 septembre 2020, le duc et la duchesse de Sussex auraient enfreint les conditions du "Megxit", négociées en début d'année, avant leur départ en Californie.
En encourageant les Américains à se rendre aux urnes pour élire leur prochain président, le 3 novembre prochain, les parents du petit Archie (1 an) auraient commis une "violation" du "Megxit", au point de compromettre leurs relations futures avec la Couronne. Bien qu'Harry se soit contenté de dénoncer la "haine et désinformation", son épouse, en droit de voter dans son pays natal, a quant à elle appelé au changement, sous-entendant ainsi qu'elle donnera sa voix au candidat démocrate Joe Biden, l'adversaire de Donald Trump. Une prise de position que l'actuel président n'a pas manqué de commenter, avec une pique "bien" sentie, mais qui inquièterait outre-Manche.
Même si le duc et la duchesse Sussex ont officiellement quitté la monarchie, ils ont conservé leurs titres en promettant de ne rien faire qui pourrait porter atteinte aux valeurs de la Couronne. Or, le protocole interdit aux membres de la famille royale d'exprimer leurs convictions politiques en public... Le palais de Buckingham a donc pris ses distances avec le prince Harry avec un bref communiqué : "Le duc n'est plus un membre actif de la famille royale et tout commentaire de sa part est fait à titre personnel."
Une source du Sunday Times a expliqué : "Si Trump est réélu et effectue une autre visite ici [au Royaume-Uni, NDLR], qu'est-ce-que la reine est censée dire quand son petit-fils et son épouse ont mené campagne contre lui ?" Mais un porte-parole du prince Harry et Meghan Markle a tenté d'apaiser les tensions : "Le message du duc ne fait référence à aucun parti politique ou candidat en particulier, mais est plutôt un appel à la décence dans la façon dont nous nous engageons les uns avec les autres."
Le Britannique de 36 ans risque gros s'il viole effectivement les termes du "Megxit", dont les différents arrangements seront soumis à une réévaluation au bout d'un an, donc en début d'année 2021 : le prince Harry pourrait voir ses chances de récupérer ses fonctions militaires s'envoler, lui qui espère garder un lien privilégié avec la Royal Marine. Des fonctions qui ont été suspendues, le temps pour la reine de voir si la nouvelle vie de son petit-fils le permet. "La porte a été laissée ouverte, a expliqué une source Sunday Times. Mais cela va être plus difficile maintenant." Les rôles de président et vice-président du Queen's Commonwealth Trust, que le prince Harry et Meghan Markle occupent depuis sa création en 2018 pourraient eux-aussi être révisés...