Qu'elle est belle, la belle-famille du prince Harry ! Abstraction faite de Doria Ragland, mère de Meghan Markle, avec laquelle il entretient déjà des rapports affectueux et qui se montre d'une discrétion exemplaire depuis la révélation de leur histoire d'amour, le futur marié est servi : entre le père de Meghan, Thomas, son demi-frère, Thomas également, et sa demi-soeur, Samantha (en réalité, Yvonne), c'est à celui qui se rendra le plus ridicule !
À quelques jours du mariage royal, le 19 mai 2018 à Windsor, Thomas Markle père s'est retrouvé au coeur d'un scandale retentissant lorsque l'édition dominicale du quotidien britannique The Daily Mail a révélé de manière irréfutable, le 13 mai, qu'il s'est acoquiné avec un paparazzi basé à Los Angeles pour réaliser de fausses photos volées. Quatre fausses paparazzades avaient ainsi été orchestrées fin mars à Rosarito au Mexique, où le père de Meghan vit fort modestement (dans une maison tout de même estimée à 450 000 dollars), le montrant en train de faire du sport pour être en forme au moment de mener sa fille à l'autel de la chapelle St George (sa présence a en effet été officiellement confirmée par Kensington Palace), de se faire prendre les mesures par un tailleur (qui s'avère en fait être un étudiant salarié à temps partiel d'un magasin de mobilier de fête), de bouquiner un ouvrage sur l'histoire britannique dans un Starbucks ou encore de se documenter sur la relation de Meghan et Harry dans un cybercafé. Thomas Markle, que l'on dit ruiné après avoir pourtant connu une belle carrière de chef éclairagiste à Hollywood (notamment sur le plateau de la série Mariés, deux enfants), se serait-il prêté à cette mascarade pour quelques milliers de dollars ? Une mascarade guère au goût des palais de Kensington et Buckingham, qui avaient encore récemment pris fait et cause pour lui face au harcèlement médiatique dont il était la cible...
Si le principal intéressé n'a pas réagi, les deux enfants issus de son premier mariage – avec une certaine Roslyn – ont décidément la langue bien pendue et ont vite saisi cette opportunité de se faire un peu plus remarquer.
Deux semaines après sa lettre ouverte assassine à l'encontre de sa demi-soeur Meghan, publiée par un tabloïd américain peu scrupuleux, Thomas Markle Jr., 51 ans, est monté au créneau pour défendre leur paternel. S'il croit savoir que ce dernier prévoit de présenter des excuses à sa fille pour ses actions déraisonnables, il souligne, à sa décharge, que leur famille, "profondément embarrassée par l'incident", est soumise à une intense pression médiatique, pas facile à gérer : "Les gens sont prompts à juger, a-t-il dit au tabloïd anglais The Mirror, mais ils n'ont aucune idée de la surveillance constante sous laquelle nous vivons. Depuis que la relation de Meghan avec Harry a été rendue publique il y a deux ans [par les médias en octobre 2016, par le palais le mois suivant, NDLR], nous avons malgré tout continué à vivre normalement sous une attention médiatique de chaque instant." Selon lui, Thomas Markle senior subirait un "stress significatif" à l'idée de faire le déplacement au Royaume-Uni et rencontrer la royale belle-famille, notamment Elizabeth II.
Comme à chaque fois, les propos de Thomas Markle Jr., qui encensait il y a encore quelques mois sa célèbre demi-soeur, sont sujets à caution. Vexé de ne pas être convié à son mariage, il a magistralement retourné sa veste, l'accusant dans sa fameuse lettre ouverte d'avoir conduit leur père à la banqueroute et exhortant le prince Harry à annuler son mariage avec cette "sous-actrice" aux viles intentions. Il y martelait aussi qu'il trouvait scandaleux que l'ex-héroïne de Suits n'ait pas invité son père à son mariage... alors que, quelques heures plus tard, le palais de Kensington officialisait la venue de Thomas Sr. à Windsor.
Mais en l'occurrence, Thomas Jr. n'aura pas, ne lui en déplaise, le dernier mot : sa soeur Samantha Grant (née en réalité Yvonne Markle) a fait encore plus fort... en se dénonçant ! "Les fausses paparazzades de mon père, c'est de ma faute, s'est-elle accusée en duplex dans le populaire programme anglais Loose Women, alors qu'elle écume les émissions télé internationales, et sur son compte Twitter (dont les publications sont protégées). Les médias ne le montraient pas à son avantage, alors je lui ai suggéré de faire des photos positives, pour son bien et pour le bien de la famille royale. Je suis la seule coupable. Je lui ai dit de montrer au monde 'je me maintiens en forme et en bonne santé'."
"Ce n'était pas motivé par l'argent. Je ne sais absolument pas s'il a été payé, mais si c'est le cas, ce doit être trois fois rien", ajoute-t-elle. Le Daily Mail, plutôt expert en la matière, estime que le commerce de telles images a dû se monnayer à plus de 100 000 euros au minimum...
Samantha, qui avait peu après la révélation de la love story royale allumé la première mèche en accusant sa demi-soeur de tous les maux et en particulier d'avoir détruit leur famille, la décrivant comme une arriviste superficielle, narcissique et égoïste, a profité de son passage dans Loose Women pour en remettre une petite couche sur leur absence de relation, commentant ainsi le fait qu'elle ne soit pas invitée au mariage à Windsor : "Je ne le prends pas personnellement. Nous lui souhaitons le meilleur", a-t-elle seulement déclaré, glissant que, de toute manière, son handicap physique aurait rendu l'opération compliquée. C'est d'ailleurs à cause de son fauteuil roulant, à l'en croire, qu'elle n'avait pas pu assister aux premières noces de Meghan Markle, en 2011 en Jamaïque, avec le producteur Trevor Engelson : le mariage avait lieu sur la plage. En réalité, on peut légitimement supposer qu'elle n'était absolument pas invitée, les deux femmes n'entretenant plus guère de relation de longue date. Thomas Markle Jr., avant de retourner sa veste, avait d'ailleurs fustigé les attaques de Samantha contre Meghan en disant qu'elle était en froid depuis très longtemps avec le reste de la famille.
Pourtant, dans Loose Women, Samantha Grant a prétendu avoir eu sa dernière conversation avec une Meghan très cordiale en 2015 : "J'étais inquiète pour mon père, alors je l'ai appelée au Canada. Ses derniers mots ont été : 'ça m'a fait plaisir de te parler, Babe, on se tient au courant'", a-t-elle raconté.