Pas touche aux copines de la duchesse ! Toujours en guerre contre le groupe Associated Newspapers et le titre Mail on Sunday, Meghan Markle a déposé une requête devant le tribunal en charge de cette affaire. L'ex-actrice américaine demande la protection des cinq amies qui ont pris sa défense anonymement auprès du magazine People en 2019.
Comme l'a rapporté Hello ce 9 juillet 2020, l'épouse du prince Harry demande à ce que l'identité de ses proches soit préservée à tout prix : "Associated Newspapers, le propriétaire du Daily Mail et du Mail on Sunday, menace de publier les noms de cinq femmes - cinq citoyennes privées - qui ont choisi de parler anonymement avec un média américain il y a plus d'un an, pour me défendre face au harcèlement des tabloïds anglais, a écrit la duchesse de Sussex. Ces cinq femmes ne sont pas jugées, et moi non plus. L'éditeur du Mail on Sunday l'est. C'est cet éditeur qui a agi illégalement et tente d'éluder sa responsabilité, pour créer un cirque et faire distraction du but de cette affaire : le fait que le Mail on Sunday a illégalement publié ma lettre privée."
La lettre que Meghan Markle avait adressée à son père Thomas, à l'été 2018, soit trois mois après qu'il avait manqué son mariage avec Harry, est au coeur de cette affaire. En froid avec sa fille depuis ces noces auxquelles il n'a pas assisté, le retraité résidant au Mexique a été vexé de découvrir une mention de cette fameuse missive dans l'article du magazine People de février 2019, réalisé à partir du témoignage de cinq amies de Meghan. C'est pour cette raison qu'il a décidé de divulguer la lettre auprès du Mail on Sunday.
Dans sa demande envoyée au tribunal cette semaine, Meghan Markle a ajouté : "Chacune de ces femmes est une citoyenne privée, une jeune mère, et chacune a le droit fondamental à une vie privée. Le Mail on Sunday et le tribunal ont leurs noms de façon confidentielle, mais que le Mail on Sunday les expose au public pour nulle autre raison que de faire du clic et du gain commercial est vicieux et menace leur bien-être émotionnel et mental", a expliqué l'Américaine de 38 ans, qui a elle-même souffert de la pression médiatique avant de finalement quitter la monarchie britannique en début d'année 2020.
Avec cette requête, la maman du petit Archie (1 an) espère que le tribunal interdira au Mail on Sunday de divulguer les noms de ses amies. Un porte-parole du journal a pourtant assuré qu'il n'en a jamais été question : "Pour remettre les pendules à l'heure, le Mail on Sunday n'avait absolument aucune intention de publier l'identité des cinq amies ce week-end. Mais leur identité est au coeur de cette affaire et nous ne voyons pas pourquoi elle devrait être gardée secrète. C'est pourquoi nous avons dit aux avocats de la duchesse la semaine dernière que la question de leur confidentialité devrait être dûment examinée par le tribunal." Au juge de trancher !