Samedi 14 juillet 2018, tout le monde pouvait observer le sourire absolument radieux de Meghan Markle, qui partageait d'agréables moments en toute complicité avec Kate Middleton à Wimbledon. Tout le monde, sauf son père, Thomas Markle, qui, quelques heures plus tard, a jugé bon de tenir encore des propos embarrassants.
Après le scandale des paparazzades arrangées avant le mariage de Meghan avec le prince Harry, et, depuis, son interview indécente à Good Morning Britain ou encore ses reproches à la reine Elizabeth II, l'homme de 73 ans continue de faire parler de lui depuis Rosario au Mexique, où il aurait mieux fait de rester incognito... Cette fois, c'est auprès du tabloïd The Sun, dans l'édition du dimanche 15 juillet 2018, que l'ancien chef éclairagiste à Hollywood vide son sac plein de rancoeur.
D'après lui, sa fille aurait toutes les peines du monde à s'adapter aux contraintes de sa nouvelle vie royale, pour laquelle elle a abandonné sa carrière d'actrice, et souffrirait en silence, soumise à "trop de pression" et - carrément... - "terrifiée" : "Je le vois dans ses yeux, je le vois à son visage et je le vois à son sourire. J'ai vu son sourire pendant des années. Je connais son sourire. Je n'aime pas celui que je vois désormais... C'est un sourire affligé", avance-t-il sans ambages. Pourtant, la duchesse de Sussex impressionne par son aisance et sa jovialité au fil des nombreux engagements officiels qu'elle honore depuis son entrée dans la famille royale - quitte à parfois, c'est vrai, sortir un peu du cadre. Si son père dit peu ou prou vrai, quelle comédienne !
"Quand on se marie dans cette famille, il faut payer le prix fort", poursuit Thomas Markle, estimant que le carcan de la royauté doit être insupportable pour Meghan, qui est d'une nature à "tout contrôler" et aime "être aux commandes". Il n'hésite pas non plus à critiquer comment l'image de la jeune femme de 36 ans a changé, visant les tenues qu'elle porte désormais en public, "comme sorties d'un vieux film" et "guindées", sans plus rien à voir avec le style libéré et sexy qui était le sien auparavant.
Au point où il en est, le septuagénaire n'hésite pas à en remettre une couche sur la responsabilité de la famille royale - et ses règles "stupides" - quant au fossé qui existe aujourd'hui entre sa fille et lui, réitérant que la reine Elizabeth II serait "ridicule" de le dédaigner à cause de ses malheureuses fausses paparazzades.
Et, navré qu'Harry et Meghan soient selon lui "incapables de montrer la moindre émotion", Thomas Markle tente dans un acte désespéré de toucher la corde sensible pour que Meghan reprenne contact avec lui : "J'ai fait une crise cardiaque [laquelle a entraîné l'opération qui l'a empêché d'assister au mariage, NDLR]... Je pourrais mourir bientôt, vraiment. Est-ce qu'elle veut que ce soit la dernière chose que nous nous soyons dite ?"
A l'heure actuelle, les relations sont interrompues entre Meghan et son père, mais celui-ci a bien l'intention, quand son état le lui permettra, de se déplacer en Grande-Bretagne pour la voir, "qu'on l'invite ou non" au palais de Kensington. "Je veux voir ma fille. J'y réfléchis. C'est triste que cela en soit arrivé là. J'en suis désolé. Oui, c'est en partie de ma faute. Mais j'ai déjà fait savoir que j'allais en payer le prix jusqu'à la fin de mes jours", explique-t-il.
Rappelons que ce même homme avait publié, juste avant le mariage de sa fille avec le prince Harry, une lettre ouverte ahurissante intimant à ce dernier d'annuler cette union sous peine de commettre "la plus grosse erreur de sa vie"...