Mia Frye, insultée et victime de racisme : ''On me traitait de négresse !''

Sandrine Corman rejoindra l'antenne de TMC, le mercredi 24 juin, aux commandes de l'émission Got to Dance. Produit par Shine France, ce nouveau jeu est le plus grand concours de danse ouvert à tous les danseurs, sans limite d'âge, et quel que soit leur style de danse... Tous les univers vont se rencontrer : du tango à la salsa en passant par le rock, la country, les danses folkloriques ou contemporaines. Tous rêvent d'une seule chose : devenir le meilleur danseur de France et remporter la somme de 50 000 euros !

Pour arbitrer les débats, un jury d'exception a été recruté : il se compose de David Carreira, Stéphane Jarny et la chorégraphe Mia Frye. Cette dernière a accordé un entretien sans langue de bois à nos confrères de Voici (édition en kiosques le vendredi 19 juin). Elle y révèle notamment avoir été victime de racisme en 2001, alors qu'elle officiait dans Popstars sur M6. "Je recevais des lettres d'insultes, on me traitait de négresse ! Ce qui faisait réagir, c'était qu'une femme, qui plus est de couleur, pilote des candidats blancs. Avec les producteurs, on avait fini par temporiser le côté dirigiste de mon personnage", se souvient-elle avec amertume.

Très proche de JoeyStarr - aux côtés de qui elle officiait dans Talent Street sur France Ô -, Mia Frye profite également de cet entretien pour révéler qu'elle a un rôle très officiel au sein de la famille du rappeur : "Je suis la marraine de ses deux premiers enfants, très copine avec la maman Leïla. Fallait juste que je le calme parfois, il parlait cru aux candidats..."

Elle-même maman d'un garçon, qui "fait un peu de danse" comme elle l'explique, Mia, qui nous accordait une interview l'hiver dernier, fait de son mieux pour être une mère exemplaire. Aussi laissera-t-elle la possibilité à son fils de choisir la voie professionnelle qui l'épanouira et, visiblement, la danse ne sera pas son choix premier. "Il ne veut pas en faire son métier. Je suis sa coach parfois. Mais pas sa jurée, et toujours et d'abord sa maman", insiste-t-elle enfin.

Joachim Ohnona