Jackpot pour l'ancien producteur de Michael Jackson, Quincy Jones. Depuis quatre ans, le trompettiste, arrangeur et compositeur américain de renom se bat pour faire valoir ses droits devant la justice américaine. A 84 ans, l'ancien directeur du label Mercury réclamait 30 millions de dollars de dédommagement à la société qui gère l'héritage de Michael Jackson, pour une sombre histoire de droits d'auteur impayés.
L'homme qui a remporté 27 Grammy Awards avait travaillé avec Michael Jackson sur ses trois premiers albums - Off The Wall, Thriller et Bad -, ce qui lui donnait, selon lui, la primeur sur toute ré-édition des morceaux, qui avaient été utilisés sans son accord dans le film This Is It et deux spectacles hommages du Cirque du Soleil. D'après les informations du site JustJared, la justice américaine vient de lui donner raison en condamnant la société MJJ Production Inc. à lui verser 9,4 millions de dollars de dommages-intérêts.
"Ma plainte n'a rien à voir avec Michael, elle ne va pas à son encontre. Il s'agit au contraire de préserver l'intégrité du travail que j'ai réalisé en studio d'enregistrement avec lui, ainsi que l'héritage de ce que nous avons créé. Même si le montant n'était pas aussi important que ce que j'espérais, je suis content que le jury ait tranché en ma faveur car c'est une victoire, non pas pour moi, mais pour le droit des artistes en général", a-t-il fait savoir par le biais d'un communiqué de presse après l'annonce du jugement.
Pour la partie adversaire en revanche, c'est la douche froide. "Ces enregistrements d'origine sont la propriété de Michael Jackson. C'est une tentative d'extorquer de l'argent auquel Quincy Jones n'a pas droit", a contesté Zia Modabber, un avocat de la défense. Son acolyte Howard Weitzman avait toutefois prévénu le magazine Billboard de son intention de faire appel si Quincy Jones se voyait accorder une somme trop importante. A suivre, donc...
Coline Chavaroche