Avant sa mort, Michou avait clamé qu'il voulait que son mythique cabaret de Montmartre, dans le 18e arrondissement de Paris, ferme définitivement ses portes lorsqu'il s'en irait. Une volonté qui n'est actuellement pas respectée puisque l'établissement affiche complet jusqu'à cet été alors que le prince de la nuit est mort en janvier dernier. Coup de théâtre, une lettre aurait refait surface et vient régler le problème...
À la suite des articles relatant l'ouverture de Chez Michou malgré les volontés exprimées par celui-ci dans son livre Michou, prince bleu de Montmartre (sorti en 2017 aux éditions Cherche-Midi), sa nièce Catherine Catty a tenu à prendre la parole. C'est auprès de RTL qu'elle a expliqué pourquoi le cabaret ne fermerait pas ses portes. "Comme il disait ça, forcément, le personnel a écrit à Michou en lui disant : 'Mais nous, qu'est-ce qu'on devient ?' Et il leur a répondu dans une lettre (en date du 25 juin 2019), dans laquelle il explique : 'Eh bien, s'il y a une personne qui veut relever le défi, je lui souhaite bon courage.' Donc nous. On a décidé de continuer la route. Le cabaret va rester ouvert puisque j'ai la chance de pouvoir le faire", a-t-elle expliqué à RTL.
Catherine Catty – le vrai nom de Michou était Michel Catty – a donc repris la gestion des lieux avec l'aide d'Oscar Loup, le directeur artistique du cabaret. De quoi soulager les trente-trois salariés... "Tous les soirs, les clients nous posent la question, et quand on leur répond cela, ils disent : 'On est content que ça continue et on sera là. Et on viendra vous voir'. (...) Cette lettre, c'est le personnel qui m'a dit : 'Mais on a cette lettre ! Il nous a dit que si on avait la force et la volonté, il nous l'a dit, on pouvait le faire.' Quelque part, cela nous a rassurés. (...) Bien sûr qu'on aurait fermé s'il avait laissé des papiers, mais il n'y avait rien", a-t-elle ajouté.
Idem pour la revue des Michettes, Michou "n'a pas laissé de consignes, mais il avait plein d'idées qu'il n'a pas eu le temps de mettre en place", a précisé sa nièce, assurant que l'équipe le ferait donc à sa place.