Décidément, les polémiques se multiplient cette année autour du concours Miss France. En marge du 100e concours national en décembre prochain, ce sont surtout les élections régionales qui font jaser. Et pour cause, plusieurs candidates ont été écartées de la compétition pour la même raison : la divulgation de photos dites inappropriées. C'est d'abord Anaëlle Guimbi qui a été dénoncée par un tiers pour avoir posée topless dans le cadre d'une campagne contre le cancer du sein, puis Anastasia Salvi, destituée deux jours après son sacre, dont les photos ont été adressées anonymement à l'organisation Miss France. Désormais, c'est Naïma Dessout qui se fait disqualifier.
Souvenez-vous, le 19 août dernier, la jeune femme tout juste âgée de 18 ans, se faisait élire Miss Saint-Martin/Saint-Barthélemy 2020 face à seulement quatre candidates. Depuis, Naïma se faisait une joie de représenter ses îles à la fin de l'année, mais le sort en a décidé autrement. Dans un communiqué officiel, Catherine Vermot de Boisrolin, présidente et déléguée régionale du comité Miss Saint-Martin/Saint-Barthélemy, a expliqué que des photos "non conformes" avaient entraîné le retrait de son titre. "Compte tenu de la nature des photos, le règlement national de Miss France Organisation, en l'état actuel, ne laisse aucune marge d'appréciation pouvant autoriser Naïma à participer", a-t-elle regretté.
Toutefois, et contre toute attente, Naïma Dessout reste l'ambassadrice de sa région avec le soutien de son comité. Ce dernier a estimé que ses photos avaient été prises dans un contexte familial "sans aucune intention ni caractère vulgaire, érotique ou pornographique". "Le comité fait le choix de garder sa candidate au titre régional de Miss Saint-Martin /Saint-Barthélemy 2020 et notre ambassadrice honorera tous ses engagements en cours et à venir". Une chance pour la jolie brune que n'ont pas eue Anaëlle Guimbi et Anastasia Salvi.
Sur Instagram, Naïma Dessout a réagi à son éviction de Miss France 2021 se disant "déçue et choquée" par ce rebondissement soudain. "Je n'aurais jamais imaginé que je puisse être prise pour cible un jour simplement en me présentant à un concours", s'est-elle désolée. Mais d'ajouter avec optimisme : "Mon histoire ne s'arrête pas là." Pour conclure, Naïma Dessout a adressé un petit mot à son comité régional, "qui a fait le choix d'agir en [son] intérêt".
Reste désormais à savoir qui pourrait prendre la place de Naïma Dessout lors du concours Miss France en décembre au Puy du Fou. On pourrait s'imaginer que sa première dauphine, Carla Deidda, serait le meilleur choix pour lui succéder. Mais, comme les trois autres candidates de l'élection de Miss Saint-Martin/Saint-Barthélemy, elle a aussi été cible de dénonciations anonymes, qui les empêchent de concourir. Ainsi, il n'y aurait à ce jour aucune représentante légitime pour ces territoires. Affaire à suivre...