Les Miss, un univers de pestes ? Elue Miss France 2009, Chloé Mortaud avait été accusée d'avoir fait tomber une de ses concurrentes lors de la grande élection diffusée en décembre 2008 sur TF1. Rebecca Erivan, représentante de la Guadeloupe, avait alors affirmé que Chloé Mortaud avait causé sa chute à quelques minutes du sacre. Totalement dépitée de voir sa rivale élue Miss France, elle avait alors adressé une lettre ouverte afin de dénoncer ce qui était, selon elle, la pire des injustices. Ainsi, elle expliquait : "Elle est passée devant moi en me gênant et me serrant à l'extrémité de la marche, sans oublier que je portais la plus longue des robes. Donc elle était susceptible de marcher dessus aussi..."
Restant mesurée dans ses propos, elle avait toutefois indiqué que Chloé Mortaud n'avait peut-être pas causé cette chute de manière volontaire. "Je ne dis pas que c'est un acte volontaire de sa part, donc elle ne serait pas entièrement responsable, mais je dis que sa présence à mes côtés, avec la chute qu'elle a provoquée, ne m'a pas valu ma place parmi les cinq dernières finalistes" avait-elle confié. Finalement, le scandale avait été étouffé et Chloé Mortaud avait pu conserver sa couronne.
Une véritable honte pour certains téléspectateurs qui ne s'étaient pas gênés pour critiquer et insulter Miss France 2009. Sur TikTok, la jolie jeune femme avait même confié avoir pensé à abandonner son titre à cause d'attaques trop virulentes à son égard : "Chaque Miss a eu sa croix. Élodie Gossuin, c'est celle dont on a dit qu'elle était un homme. Valérie Bègue, c'était la sulfureuse. Moi, c'était la Miss pas sympa. Je ne m'attendais pas à une telle violence. J'ai été à deux doigts de démissionner."
Par ailleurs, Chloé Mortaud avait également eu des problèmes au moment de son élection régionale, lors du sacre de Miss Albigeois Midi-Pyrénées, quelques mois avant l'élection de Miss France, en 2008. Une autre candidate déchue avait accusé la jeune femme d'avoir été privilégiée à cause de ses relations, les parents de Chloé Mortaud travaillant apparemment l'un et l'autre pour la chambre de commerce et d'industrie (CCI) Midi-Pyrénées à l'époque. Cette dernière a finalement été lavée de tout soupçon, le tribunal estimant qu'"aucun lien de subordination ou de parenté (n'était) établi entre Chloé Mortaud et l'un quelconque des membres du jury".