Ce mardi 15 août 2023, Gérard Leclerc est décédé à 71 ans. Le journaliste pilotait un avion de tourisme quand l'appareil s'est écrasé. Il rejoignait La Baule, la ville dans laquelle son demi-frère Julien Clerc doit se produire sur scène ce jeudi 17 août. Mais alors que les corps du pilote et des passagers n'ont pas encore été retrouvés, le spectacle assuré par le chanteur va-t-il être maintenu ? Invité dans l'émission hommage de CNews, chaîne sur laquelle Gérard Leclerc officiait, Didier Barbelivien est revenu sur cet événement. Pour le chanteur, qui a eu Julien Clerc au téléphone, ce dernier devrait maintenir son spectacle, dans le parc des Dryades. Un évènement très attendu. "Je pense qu'il va chanter pour plusieurs raisons", commence-t-il par déclarer, lui aussi bouleversé.
Je pense que ça aurait été le souhait de Gérard
Le chanteur et ami de Julien Clerc, qui a pu être en contact avec lui la veille, poursuit : "Je pense que pour ceux qui croient au force de l'esprit, il ne faudrait pas que la mort pense que l'on va reculer devant elle. Puis, je pense que ça aurait été le souhait de Gérard. Il était venu pour entendre chanter son frère, il faut expliquer ce voyage de Lavau à la Baule, c'est pour entendre Julien dans un tour de chant et je pense que fidèle à sa promesse, il voulait entendre son frère, il va l'entendre", lance-t-il. Julien Clerc est ainsi attendu par plus de 1800 personnes pour ce spectacle.
Toutefois, le maintien de ce spectacle ne semble pas être officiel. En effet, le maire de La Baule, invité en duplex sur CNews a tenu à nuancer les propos de Didier Barbelivien. "Après c'est le choix de l'artiste qui voudra ou non faire ce concert. Évidemment, il y a beaucoup d'attente", a-t-il indiqué. Nul doute que l'information sera certainement confirmée ou infirmée dans les heures qui suivent. Pendant ce temps, le temps des investigations est toujours en cours. Et pour cause, à l'heure où sont écrites ces lignes, les corps du pilote et des passagers n'ont pas encore été retrouvés. "Ces recherches sont rendues particulièrement difficiles car l'avion était immergé à plusieurs mètres dans une zone soumise à très forts courants, et dans laquelle la visibilité pour les plongeurs est quasi-nulle", explique le parquet de Nanterre.