Depuis la nuit du 22 au 23 octobre, pendant laquelle Justine Vayrac, 20 ans a disparu en sortant de boîte de nuit, la vie s'est arrêtée dans le petit village de Tauriac, dans le Lot, où la jeune femme vivait non loin de sa famille. Retrouvée morte quelques jours plus tard, probablement étranglée par un jeune agriculteur, Lucas L. (qui a reconnu partiellement les faits), celle qui était maman d'un petit Gabin,2 ans, a finalement été inhumée ce vendredi 4 novembre, devant une foule immense.
Près de 350 personnes s'étaient en effet déplacées pour mettre un mot, une fleur, sur le cercueil de la jeune femme, témoigner de leurs condoléances à la famille, abattue par le chagrin, ou simplement se rappeler de quelques souvenirs en commun. Et parmi les nombreuses personnes de l'assistance, un peu en retrait de la famille, se trouvait Alexandre, le père du fils de Justine, le petit Gabin, à peine âgé de 2 ans et demi.
Le jeune homme, extrêmement touché, a cependant tenu à s'adresser rapidement à la foule, promettant que son ex-compagne, qu'il avait quitté il y a un an et demi avant de s'installer à Toulouse, serait toujours présente pour leur petit garçon. "Elle restera toujours sa maman", a-t-il simplement assuré. "On fera en sorte de lui parler d'elle, pour qu'elle soit toujours vivante auprès de lui". La famille, quant à elle, bien trop émue, n'a pas pu s'exprimer devant l'assistance, laissant l'homme d'église assurer que la jeune fille retournerait auprès de sa grand-mère bien aimée.
Certains de ses amis, en revanche, se sont confiés à nos confrères du Parisien, présents sur place. "Je me sens mal. C'est maintenant qu'on se rend compte qu'elle n'est plus là..." a raconté l'une de ses proches qui était également dans la boîte de nuit ce soir-là. Une amie bien trop touchée par les événements, et qui est d'ailleurs partie avant la fin de la cérémonie.
Désormais, c'est à la police de finir de faire toute la lumière sur cette affaire. Lucas L., le jeune agriculteur, qui a reconnu avoir emmené la jeune femme dans sa voiture en sortant de la boîte de nuit, a admis l'avoir tuée, d'un coup de poing selon lui après un rapport sexuel consenti. Une version qui n'a pas vraiment convaincu la police : la jeune femme a en effet été rouée de coups, violée puis étranglée. Mis en examen, le jeune homme a été incarcéré en attendant son procès.