Deux décès dans la même semaine et c'est l'univers du ballon rond qui vacille. 48 heures après l'ancien international français Stéphane Paille, décédé à 52 ans d'une maladie foudroyante, Louis Nicollin s'en est allé le jour de son 74e anniversaire (le 29 juin), victime d'un malaise cardiaque près de Nîmes.
Celui qui se faisait appeler "Loulou" avait fondé le club de Montpellier La Paillade, devenu Montpellier Hérault Sport Club, en 1974. Président de club resté le plus longtemps en poste, Louis Nicollin était aussi connu pour ses nombreuses phrases cultes.
Dès l'annonce de son décès, les hommages émus se sont succédé. Tout comme Pierre Ménès et André-Pierre Gignac qui ont été dans les premiers à réagir, Nicolas Sarkozy a témoigné son immense tristesse sur les réseaux sociaux. "Entrepreneur, leader, supporter, passionné, excessif, Louis Nicollin ne laissait pas indifférent. C'était mon ami. Je l'aimais ainsi. Je pense à sa femme, à sa famille, à ses amis", a-t-il posté sur Instagram. Un message poignant accompagné d'une photo d'eux deux partageant une accolade. Les deux hommes passionnés de ballon rond s'étaient retrouvés à plusieurs reprises côte à côte dans des tribunes.
Également un grand habitué des stades, notamment du Parc des Princes où ils se sont régulièrement rendus avec son père et ses frères, Pierre Sarkozy a publié un message sur la page Instagram dédiée son activité de DJ, signée sous son nom d'artiste Mosey. "Repose en paix Loulou", a-t-il sobrement posté.
L'émotion est tout aussi intense dans la sphère footballistique avec les hommages de très nombreux clubs de L1 (PSG, OGC Nice, Olympique de Marseille...) mais aussi de joueurs.
Il y a quatre ans, à l'occasion de son 70e anniversaire, Louis Nicollin avait évoqué sa mort au cours d'un entretien pour Midi libre. "J'espère que je canerai d'un coup, comme ça, sans réfléchir. Et puis, à mon enterrement, puisque je ne verrai probablement rien, je souhaite que tout le monde se marre en racontant les conneries que j'ai pu faire", lâchait-il, propos repris par L'Équipe dans son édition du 30 juin.