Mylène Farmer : De retour pour un film "qui ne laisse pas indifférent"
Publié le 7 mars 2018 à 20:54
Suivez nous sur Google News
Par Samya Yakoubaly | Rédactrice
Cinéphile, elle adore regarder des bande-annonces et des moments historiques à la télévision. Le prochain James Bond ou le discours d’investiture de Barack Obama lui donnent les mêmes frissons.
La chanteuse a repris son costume de comédienne et se confie.
Image du film Ghostland, en salles le 14 mars 2018 Image du film Ghostland, en salles le 14 mars 2018© DR
Image du film Ghostland, en salles le 14 mars 2018
Image du film Ghostland, en salles le 14 mars 2018
Image du film Ghostland, en salles le 14 mars 2018
La suite après la publicité

Vingt-quatre ans après l'échec de sa première expérience au cinéma avec Giorgino (de son compagnon de l'époque Laurent Boutonnat, sorti en 1994), l'iconique chanteuse franco-canadienne Mylène Farmer revient avec Ghostland, film d'horreur de Pascal Laugier (qui a dirigé Jessica Biel dans The Secret ou bien Virginie Ledoyen dans Saint Ange). La très rare et secrète artiste s'est confiée à Gala sur son expérience cinématographique sur ce long métrage "qu'elle savait qu'il ne laisserait pas indifférent", alors qu'elle prépare parallèlement un nouvel album.

Dans Ghostland, récompensé 3 fois au festival de Gérardmer – Grand prix du jury, Prix du public et Prix du jury Syfy –, elle incarne Pauline, la mère de deux filles qui s'installe avec elles dans la maison dont elle vient d'hériter. Mais dès la première nuit, des meurtriers pénètrent dans la demeure et Pauline doit se battre pour sauver ses filles. Un drame qui va traumatiser toute la famille mais surtout affecter différemment chacune des jeunes filles dont les personnalités vont diverger davantage à la suite de cette nuit cauchemardesque.

Pour les besoins du film, Mylène Farmer s'est rendue au Canada, au fin fond du Mani­toba : "Ce fut un choc ! Une émotion aussi... Je retrou­vais le pays de mon enfance." Sur place pendant deux mois, elle estime que le plus éprouvant n'est pas les scènes d'horreur mais "les heures d'at­tente entre chaque scène..." Le tournage était évidemment intense, mais : "Les scènes les plus physiques nous donnaient envie de nous surpas­ser."

La suite après la publicité

Il faut dire que le réalisateur va loin dans l'horreur et n'épargne pas ses comédiennes, Mylène Farmer l'admet et confie comment elle récupérait chaque jour : "C'est un cinéma éprou­vant, forcé­ment. Mais je sortais de mon rôle en me démaquillant. Un restau­rant japo­nais, mira­cu­leu­se­ment posé sur le chemin du retour à mon hôtel, me permet­tait de reprendre des forces. J'ai tourné beau­coup de scènes de nuit. Très vite, le corps se met en pilo­tage auto­ma­tique. Le tout est de rattra­per le sommeil manqué pour être d'at­taque les jours suivants."

Ghostland, en salles le 14 mars 2018

© Allocine
À propos de
Mots clés
People France Cinéma Tournage Interview
Tendances
Voir tous les people
Sur le même thème
Les articles similaires
Dernières actualités
Dernières news