Sa vie de famille, son actualité, ses coups de coeur mode... Nabilla partage beaucoup avec ses abonnés sur les réseaux sociaux. Elle y pousse également des coups de gueule et s'y est attelée cette semaine. L'influenceuse a été scandalisée par le traitement injuste dont a été victime un jeune homme.
"Aujourd'hui je me sens extrêmement humilié.e suite à cet événement", raconte Haron Zaanan sur Instagram. Le jeune homme a été exclu d'un restaurant à Bruxelles. La cause ? Sa tenue vestimentaire, jugée déplacée par d'autres clients et le management de l'établissement.
"Je me rends avec ma petite soeur dans ce café/restaurant Drug Opéra à Bruxelles. Nous commandons, mangeons et avant de prendre le dessert le serveur me dit qu'il ne nous servira plus car je dois me couvrir à cause de 'remarques' de la clientèle. Suite à ça je demande à parler au manager et voici la suite en vidéo, explique Haron, qui portait une robe bustier noire révélant ses épaules. Les personnes à côté de moi étaient toutes choquées et certaines ont même décidé de s'en aller également de cet endroit. Leur comportement a été inadmissible et extrêmement discriminatoire car je porte une robe sans manche qui n'est même pas dos nu ! Et puis même si elle l'était ?"
Le manager du Drug Opéra a demandé à Haron de quitter les lieux. Pour des centaines d'internautes qui l'ont soutenu, le jeune mannequin et styliste non-binaire a été victime de transphobie. Nabilla est tombée sur un reportage sur l'incident et l'a partagé sur Twitter. "Pardon ????????? Mais je rêve la ???????", s'interroge-t-elle.
"Je suis très content de voir qu'il y a une vague d'amour dans mes DM [Direct Messages, ou messages privés, NDLR], ce qui est rare, parce que souvent c'est des insultes et des menaces", a confié Haron à Konbini au sujet des réactions de soutien qu'il a reçues, avant de revenir sur l'incident. Il affirme : "Pour moi, ce n'est pas vraiment le bustier, ni la robe qui a posé problème, mais plutôt la personne qui la portait. J'ai l'impression qu'on a juste voulu cacher qui j'étais, alors que c'est un combat que je vis tous les jours."
Haron Zaanan a également été reçu par le bourgmestre de la ville de Bruxelles, Philippe Close.