En juin 2017, Natacha Polony est tombée de haut en apprenant que Paris Première arrêtait son émission Polonium et Europe 1, sa revue de presse dans la matinale, ainsi que sa participation à Médiapolis et au Débat d'Europe Soir. La journaliste a donc attaqué la célèbre station de radio aux prud'hommes, réclamant plus de 800 000 euros. Si le conseil n'a pas encore tranché, cette affaire a permis de connaître le très beau salaire de la rouquine.
Comme l'indiquent nos confrères de L'Express, l'avocat de la polémiste a fondé sa plaidoirie sur le fait qu'elle n'avait pas signé de CDI, mais des contrats à durée déterminée d'usage (CDDU), entre le 9 juillet 2012 et le 9 juillet 2017. Ce type de contrat correspond à des missions courtes et régulières. Or, pendant toute cette période, Natacha Polony a signé quotidiennement une revue de presse dans la matinale.
"L'avocat de Natacha Polony a donc demandé la requalification des CDDU en CDI, le paiement des périodes interstitielles entre la mi-juillet et la fin août, des dommages et intérêts pour préjudice moral et d'image ainsi que des indemnités pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, le total franchissant les 800 000 euros", écrivent nos confrères. La partie adverse a pour sa part mis en avant les mauvaises audiences d'Europe 1. Selon eux, la revue de presse pouvait donc être en danger et un CDI ne se justifiait donc pas.
Mais l'information qui nous intéresse le plus dans toutes cette histoire est une révélation faite par l'avocat d'Europe News, l'agence de presse d'Europe 1, qui a dévoilé que Natacha Polony avait touché 27 400 euros par mois ! Elle gagnait ainsi "considérablement plus que ses confrères".
Malgré les arguments des deux parties, les conseillers n'ont pas réussi à se mettre d'accord, une nouvelle plaidoirie sera donc organisée dans quelques mois.