Natacha Polony aurait-elle eu vent du projet du gouvernement Macron de plafonner les indemnités aux Prud'Hommes ? Nul doute que cela n'a pas échappé à la journaliste politique qui n'a pas perdu une minute pour attaquer son ex-employeur Europe 1, quelques jours après son licenciement.
Comme le dévoile La lettre de l'audiovisuel, Natacha Polony a décidé d'attaquer Europe 1 en justice – aux prud'hommes de Paris – afin de contester son licenciement qu'elle juge "sans cause réelle et sérieuse" et elle souhaite requalifier en CDI ses CDD. La journaliste de 42 ans, qui collaborait le matin avec Thomas Sotto (lui aussi écarté de l'antenne), entend bien toucher le jackpot puisqu'elle réclame des indemnités sur son licenciement, compensatrices de préavis et de congés payés. S'estimant victime d'un préjudice moral et d'image, elle réclame la coquette somme estimée aux alentours de 500 000 euros. L'audience doit avoir lieu le 27 septembre 2017.
Salariée d'Europe 1 depuis 2012, Natacha Polony avait reçu à la mi-juin une lettre du groupe Lagardère lui annonçant la fin de ses contrats. Dans la foulée, elle était mise à la porte de Paris Première. Mais, dans le petit milieu médiatique, rares sont ceux à ne pas réussir à se recaser quelque part. Ainsi, l'ancienne chroniqueuse d'On n'est pas couché va déjà rebondir sur LCI à la rentrée. Un "recasement" arrivé plus vite que si elle avait dû comme des milliers de chômeurs passer par Pôle emploi...