Sortie de l'hôpital Cochin, où elle a passé la nuit du 15 juin après son agression survenue un peu plus tôt dans la journée sur un marché du 5e arrondissement de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet va mieux.
Victime d'un traumatisme crânien après être tombée au sol, lorsqu'un homme d'une cinquantaine d'années – qui a pris la fuite en s'engouffrant dans le métro et est aujourd'hui recherché par la police à la suite d'un dépôt de plainte – lui a jeté ses tracts au visage, Nathalie Kosciusko-Morizet reprend des forces. "Je vais mieux, j'ai besoin encore de quelque temps pour récupérer", a-t-elle confié à la presse. Ses déplacements prévus jusqu'à ce vendredi soir, dernier jour de campagne avant le vote du second tour de l'élection législative dimanche 18 juin, seront assurés par sa suppléante Dominique Stoppa-Lyonnet.
Nathalie Kosciusko-Morizet n'a pas souhaité revenir sur cette altercation, expliquant que "tout [était] dans la presse." En revanche, elle a tenu à remercier le "personnel de l'hôpital Cochin" et "ceux qui [lui] ont témoigné de la sympathie". Elle pensait notamment au Premier ministre Édouard Philippe et au président de la République, qui lui "a envoyé un message".
NKM est candidate du parti Les Républicains dans la 2e circonscription de Paris, qui comprend un morceau du 5e et une partie des 6e et 7e arrondissements et dont le député sortant est le candidat malheureux à la présidentielle, François Fillon . Elle est en ballottage défavorable face au candidat de La République en marche Gilles Le Gendre.
Thomas Montet