C'est une affaire au déroulement assez obscur qui prend fin. Placé en garde à vue en octobre dernier après une soirée qui a dérapé, Nicolas Douchez a été condamné vendredi 23 février à 10 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris pour "violences en état d'ivresse" envers une femme et "dégradation du bien d'autrui".
Si l'amende infligée est bien supérieure aux 1 000 euros requis, le gardien du RC Lens n'entend pas la contester comme l'a indiqué son avocate à l'AFP. "Bien évidemment, M. Douchez ne fera pas appel de cette décision", a réagi Me Caroline Toby, qui a salué une "décision pécuniaire" tenant compte "de l'attitude de M. Douchez à l'audience". Pour l'avocate, le jugement sanctionne principalement "les faits reconnus, c'est-à-dire les dégradations matérielles".
Lors de l'interpellation de Nicolas Douchez à Paris le 26 octobre dernier, les policiers avaient fait le constat d'un "appartement sens dessus-dessous, beaucoup de meubles dégradés ou cassés". Alors que l'identité de la victime n'a jamais été révélée, Nicolas Douchez s'est toujours défendu d'avoir exercé des violences physiques.
"Ce qui s'est passé ce soir-là, ce n'est pas le reflet de ma personnalité", avait déclaré lors de l'audience le footballeur, contrôlé avec 1,64 gramme d'alcool dans le sang. Reconnaissant être allé "beaucoup trop loin", il avait exprimé ses "regrets".
Le tribunal correctionnel a par ailleurs rejeté la demande de non-inscription au casier judiciaire. Le footballeur de 37 ans envisageait de devenir entraîneur. La reconversion dans ce métier nécessite un casier vierge. Selon son avocate, une fois l'amende réglée, l'ancien gardien remplaçant du PSG pourra cependant revenir devant le tribunal pour demander une non-inscription, qui, selon elle, "sera très probablement acceptée".