Alors que son pays est plus divisé que jamais suite à la victoire de Joe Biden face à Donald Trump, l'ancien président des États-Unis Barack Obama sort le premier tome de ses mémoires, intitulé Une terre promise (éd. Fayard). L'ouvrage arrive ce 17 novembre 2020 en France et dans vingt deux autres pays européens. En attendant l'interview événement de l'ex-chef d'État sur France 2, ce mardi 17 novembre à 20h40, quelques extraits du livre font déjà grand bruit.
Ce premier tome revient sur le premier mandat de Barack Obama à la Maison Blanche, entre 2009 et 2013. Sans surprise, l'Américain aujourd'hui âgé de 59 ans mentionne son homologue français d'alors, Nicolas Sarkozy. Sauf que son portrait de l'ancien président de la République, installé à l'Elysée entre 2007 et 2012, n'est pas des plus flatteurs... "Sarkozy était tout en emportements émotifs et en propos hyperboliques. Avec sa peau mate, ses traits expressifs, vaguement méditerranéens, et de petite taille (il mesurait à peu près 1,66 mètres, mais portait des talonnettes pour se grandir, on aurait dit un personne sorti d'un tableau de Toulouse-Lautrec)", a notamment écrit l'époux de Michelle Obama, comme l'a rapporté France Inter.
Avec le président français, Barack Obama dit avoir eu des discussions "tour à tour amusantes et exaspérantes, ses mains en mouvement perpétuel, sa poitrine bombée comme celle d'un petit coq". Sympathique l'ancien collègue... L'ancien chef d'État américain compare également Nicolas Sarkozy à la chancelière allemande Angela Merkel : "Il n'était pas difficile de savoir lequel de mes deux partenaires européens se révèlerait le plus fiable. Ce qui faisait défaut à Sarkozy en matière de cohérence idéologique, il le compensait par l'audace, le charme et une énergie frénétique."
Toujours selon Barack Obama, le mari de Carla Bruni est quelqu'un qui, "dès lors qu'il s'agissait de stratégie politique, n'hésitait pas à faire de grands écarts, souvent poussé par les gros titres ou l'opportunisme politique". Le père de Malia et Sasha (22 et 19 ans) ne cache donc pas sa préférence pour Angela Merkel, qu'il qualifie de "sérieuse, honnête, intellectuellement exigeante et instinctivement bienveillante". Des relations avec ses homologues européens qu'il mentionnera certainement lors de son entretien face à François Busnel, mardi soir sur France 2.