S'il y en a bien une qui aimerait que tout ce cirque autour de la défaite de Donald Trump cesse, c'est bien son ex-femme Ivana. Dans une nouvelle interview accordée au magazine People, le 9 novembre 2020, l'ex-athlète et mannequin tchécoslovaque de 71 ans a exprimé son agacement en toute franchise. Celle qui a partagé la vie du président sortant entre 1977 et 1992 est d'autant plus concernée que leurs trois enfants, Donald Trump Jr., Ivanka et Eric Trump collaborent étroitement avec leur père à la Maison Blanche.
"Je veux juste que tout cela se termine, d'une façon ou d'une autre. Je m'en fiche vraiment." Ivana Trump a ajouté : "Ce n'est pas un bon perdant. Il n'aime pas perdre, donc il va se battre, se battre et se battre (...). Il doit y aller et reconnaître sa défaite. Mais il déteste être un perdant, ça j'en suis certaine. Mais s'il perd, il perd. Il a beaucoup d'argent, d'endroits où aller, vivre et profiter de la vie." A en croire cette business woman, le Républicain n'a pas d'autre choix que de retourner à Palm Beach et "jouer au golf, vivre une vie normale".
Il n'y a pas que Donald Trump qui est contrarié par cette défaite face au démocrate Joe Biden. Ses proches sont également "très en colère" selon une source proche du clan. La famille n'aurait pas encore réalisé le résultat de l'élection tant "personne ne s'y attendait". "Ça a été difficile à regarder", un proche d'Eric Trump a-t-il rapporté. En attendant l'issue de ce bras de fer électoral, Ivana Trump souhaite que ses trois enfants retrouvent "une vie normale" : "Pas la vie à Washington et tout ça, juste à New York ou où qu'ils soient, et qu'ils mènent juste leur vie normale, la septuagénaire a-t-elle déclaré. Je pense qu'ils ont aimé passer du temps avec Donald, diriger les élections et voir ce qui allait se passer, mais maintenant c'est - Dieu merci - terminé. Je ne sais pas vraiment ce qu'ils vont faire."
Une source du JDD a récemment rapporté qu'il était peu probable de voir Ivanka Trump, devenue la conseillère principale de la Maison Blanche, quitter la politique pour vendre à nouveau des chaussures...
Comme l'a rapporté l'AFP le 10 novembre, le ministre américain de la Justice Bill Barr a donné son feu vert lundi à l'ouverture d'enquêtes sur d'éventuelles irrégularités lors de la présidentielle du 3 novembre, dont Donald Trump assure qu'elle a été entachée de "fraudes", sans apporter de preuves. Son équipe de campagne mène des batailles judiciaires dans plusieurs Etats remportés sur le fil par Joe Biden, dont la Pennsylvanie et le Nevada, pour tenter de contester leurs résultats.
Ces efforts sont notamment menés par les fils du président sortant, qui relayent des allégations de fraude et d'irrégularités électorales, sans preuves à l'appui. Les enquêtes sur les fraudes électorales sont normalement du ressort de chaque Etat, qui établit et contrôle ses propres règles électorales.