Noémie Lvovsky dans le film Camille redouble
La suite après la publicité
Dans son film Camille redouble, beau succès français de 2012, l'actrice et réalisatrice Noémie Lvovsky avait choisi Michel Vuillermoz et Yolande Moreau pour incarner les doux et aimants parents de l'héroïne qu'elle jouait. Elle a créé de merveilleux personnages - les acteurs ont tous deux été nommés aux César - et leur a offert une immense tendresse, elle qui a perdu sa maman, et à présent son papa. Selon Ici Paris, son père est mort le 20 décembre et a rejoint la mère de la cinéaste, décédée alors que sa fille tournait La vie ne me fait pas peur, un long métrage datant de 2010 qui lui a été dédié.
Le 26 décembre, Noémie Lvovsky, avec sa soeur Sonia et son fils Paolo Mattei, a assisté aux funérailles de son père, au sein du cimetière du Montparnasse à Paris. Dans les pages de Causette, la réalisatrice de 49 ans dévoilait un peu de son enfance et des fêlures du passé : ce qu'elle sait de lui, c'est "qu'après la guerre, il bégayait et il écrivait à l'envers. Cet ex-boxeur semi-professionnel qui avait entamé des études de médecine a dû se reconvertir. Il est devenu ophtmalmo".
Pour Télérama, Noémie Lvovsky racontait comment était né son amour pour le septième art : "Dans ma petite enfance, il est venu par mon père, amateur de comédies américaines des années 30, 40, 50. Ces soirs-là, le spectacle n'était pas sur l'écran de télé mais sur le visage de mon père en train de regarder un film des Marx Brothers. Son sourire éclipsait soudain cette gravité qui ne le quittait jamais. Il me disait : 'Regarde, il vole !', en me montrant Fred Astaire qui dansait."
Noémie Lvovsky avouait qu'elle savait peu de choses de l'histoire de son père, dont les parents et tous les proches, venus d'Ukraine pour échapper aux pogroms, sont morts dans les camps nazis : "Il ne nous reste aucune trace, pas d'acte de décès, pas de tombe, pas de photo, pas d'objet, rien que des noms et mes fantômes. Cela m'a hantée et me hante encore." (Télérama) Une femme marquée par son passé mais qui brille sur les écrans. On la retrouvera en 2014 au cinéma dans Jacky au royaume des filles et dans Tristesse Club.
Le 26 décembre, Noémie Lvovsky, avec sa soeur Sonia et son fils Paolo Mattei, a assisté aux funérailles de son père, au sein du cimetière du Montparnasse à Paris. Dans les pages de Causette, la réalisatrice de 49 ans dévoilait un peu de son enfance et des fêlures du passé : ce qu'elle sait de lui, c'est "qu'après la guerre, il bégayait et il écrivait à l'envers. Cet ex-boxeur semi-professionnel qui avait entamé des études de médecine a dû se reconvertir. Il est devenu ophtmalmo".
Pour Télérama, Noémie Lvovsky racontait comment était né son amour pour le septième art : "Dans ma petite enfance, il est venu par mon père, amateur de comédies américaines des années 30, 40, 50. Ces soirs-là, le spectacle n'était pas sur l'écran de télé mais sur le visage de mon père en train de regarder un film des Marx Brothers. Son sourire éclipsait soudain cette gravité qui ne le quittait jamais. Il me disait : 'Regarde, il vole !', en me montrant Fred Astaire qui dansait."
Noémie Lvovsky avouait qu'elle savait peu de choses de l'histoire de son père, dont les parents et tous les proches, venus d'Ukraine pour échapper aux pogroms, sont morts dans les camps nazis : "Il ne nous reste aucune trace, pas d'acte de décès, pas de tombe, pas de photo, pas d'objet, rien que des noms et mes fantômes. Cela m'a hantée et me hante encore." (Télérama) Une femme marquée par son passé mais qui brille sur les écrans. On la retrouvera en 2014 au cinéma dans Jacky au royaume des filles et dans Tristesse Club.