C'est une histoire qui obnubile le monde du tennis depuis une semaine maintenant. Le 4 janvier dernier, le numéro 1 mondial Novak Djokovic a indiqué qu'il allait se rendre au prochain Open d'Australie et ce, grâce à une exemption médicale. Refusant de se faire vacciner contre le covid-19, le tennisman de 34 ans pensait donc avoir trouvé la parade pour participer au tournoi du Grand Chelem, qui exige pourtant la vaccination obligatoire de tous les participants. À son arrivée en terre australienne, le Serbe a connu une grosse déconvenue. Retenu par les douanes à cause d'un visa non réglementaire, il attend depuis dans un hôtel qu'une décision soit rendue dans son affaire.
Après avoir fait un recours en justice, Novak Djokovic a donc eu le droit à son audition cette nuit et les choses se sont plutôt bien déroulées pour lui. Le juge Kelly, chargé de son cas, a ordonné sa libération immédiate du centre de rétention dans lequel il a été placé la semaine dernière. Une victoire importante pour le mari de Jelena qui était présent virtuellement à son audition, aux côtés de ses avocats. Si cela ressemble à la fin des ennuis pour le père de deux enfants, il ne devrait pas crier victoire trop vite pour autant...
D'après les informations de l'AFP qui cite un avocat du gouvernement, les autorités peuvent encore ordonner l'expulsion de Djokovic, ce qui aurait pour conséquence de lui interdire toute entrée sur le territoire australien pendant trois ans. Il s'agit là d'une défaite particulièrement humiliante pour le gouvernement et son premier ministre, très vindicatif à l'égard du tennisman il y a quelques jours. "On m'a dit que (ndlr, le ministre) examinerait la possibilité d'exercer un pouvoir personnel d'annulation", a indiqué l'avocat Christopher Tran dans des propos recueillis par l'AFP.
Si cette première victoire judiciaire devrait réjouir pleinement Novak Djokovic, il semble donc que l'on soit encore loin du dénouement final dans cette affaire.