Sa musique est dans toutes les têtes depuis le 26 janvier 2019, date de la disparition, à l'âge de 86 ans, du musicien et compositeur Michel Legrand. Celui à qui l'on doit les bandes originales des Demoiselles de Rochefort, des Parapluies de Cherbourg ou encore de Peau d'âne est plus que jamais à l'honneur ce 1er février, date de ses obsèques. La cérémonie se déroule en la cathédrale orthodoxe Saint-Alexandre-Nevsky à Paris – là même ou il avait épousé Macha Méril en 2014 – et seront suivies par un hommage public au théâtre Marigny.
Parmi les personnalités présentes, en première ligne bien entendu, sa veuve Macha Méril. On pouvait aussi voir Benjamin Legrand, son fils, et Eugénie Angot, sa fille. L'épouse du président de la République Brigitte Macron , le musicien Vladimir Cosma, le ministre de la Culture Franck Riester, le réalisateur Claude Lelouch, les écrivains Didier Van Cauwelaert – "l'entremetteur" du couple –, Éric-Emmanuel Schmidt et Frédéric Beigbeder, Christophe Girard, adjoint à la maire de Paris chargé de la culture, le journaliste Ivan Levaï, le musicien de jazz Daniel Humair ou encore l'humoriste et comédien Smaïn étaient également présents pour cette cérémonie religieuse réservée à la famille et aux amis proches du créateur des thèmes des films de Jacques Demy.
Malgré l'infinie tristesse qui l'a envahie, Macha Méril a surmonté son chagrin pour être présente ce vendredi rue Daru. L'actrice française s'était exprimée avant-hier avec émotion au micro de RTL, abordant notamment le rôle qui lui est confié désormais : celui de faire perdurer l'oeuvre de son bien-aimé. À la radio, elle avait également expliqué le choix du déroulement de la journée d'adieu à son mari : "D'abord cette messe, rue Daru, je sais qu'il y tenait beaucoup. Il n'était pas très croyant mais il aimait l'église russe à cause de la musique et à cause de cette ambiance très archaïque, très ancienne. C'était un homme qui pensait qu'il ne fallait pas abolir le passé. Il aimait les règles et dans cette religion orthodoxe, une religion encore enfermée dans le Moyen Âge, c'est ça qu'il aimait. Ensuite, on va lui faire un grand hommage au théâtre Marigny [où se joue actuellement une adaptation sur les planches de Peau d'âne], où on va passer ses musiques. C'est plutôt ça que je redoute car je pense que ses musiques ont un pouvoir émotif et dans ces circonstances, vous pensez, ça va être terrible." Elle précise ensuite : "Michel était aimé de façon particulière. Donc c'est parfaitement légitime qu'on laisse le public entrer. À l'église, ils ne seront pas là parce qu'elle est petite. Mais après, je les attends."