Olivier Véran vient de donner une interview à BFMTV. Le samedi 5 septembre 2020, le ministre de la Santé s'est livré sur sa gestion de la crise du coronavirus, des débuts de la pandémie à aujourd'hui, alors que le nombre de cas en France repart à la hausse et que les mesures sanitaires sont de plus en plus difficiles à faire respecter. Face à Ruth Elkrief, le ministre s'est remémoré plusieurs instants où il a pris conscience de la force de ce virus.
"J'appelle pour parler à mes enfants qui sont à Grenoble et je réalise en leur parlant que je n'allais pas les voir pendant des semaines et que, oui, 'papa va fermer les écoles', comme ils me l'ont dit", a raconté Olivier Véran lors de l'entretien. Les lointains prémices du confinement... "Tous les Français l'ont vécu. Je n'ai pas vécu quelque chose de différent. Cette émotion était collective mais à la fois individuelle", a développé le compagnon de la députée LREM Coralie Dubost.
L'occasion pour Olivier Véran d'en dire plus sur sa situation personnelle. En fin d'interview, le père de famille de 40 ans a expliqué avoir fait "de la musique, du piano" pendant ses quelques jours de vacances. "J'ai profité de mes enfants car je n'ai pas pu les voir pendant des semaines à cause du confinement. Ils ont 7 et 10 ans donc c'est dur pour des enfants. Je leur explique ce qu'il se passe", déplore-t-il.
Mais les vacances servent surtout à ne rien faire. "Je profite des miens, je lis ou je regarde des séries quand j'y arrive. J'ai des abonnements à des plateformes comme beaucoup de Français et je vais m'abrutir devant des séries, pas forcément des plus intelligentes, mais ça fait du bien", a raconté le ministre connecté, qui n'en a pas dit plus sur le contenu de son catalogue Netflix.
Sur un ton plus sérieux (et avant de raconter ses congés), Olivier Véran a évidemment fait un point très attendu sur la gestion de la crise du coronavirus. "Dans les quinze prochains jours, il y aura une augmentation du nombre de cas graves d'hospitalisations et d'admissions en réanimation", a-t-il expliqué, en toute transparence. "Il faut être extrêmement vigilants", a-t-il rappelé, tout en annonçant que l'accès aux tests devrait être facilité avant la fin du mois.