Au mois de mai 2024, Nicolas Duvauchelle était aux anges : il a célébré son mariage avec la mannequin Chloé Roy, une fête dans le Morbihan en présence de plusieurs proches du milieu du cinéma. Quelques mois plus tard, en novembre précisément, une ombre est venue ternir le tableau de l'acteur : les déclarations de Sara Forestier sur le plateau de l'émission Quotidien, doublées de sa menace de porter plainte contre lui. Ses accusations ? Le comportement de l'acteur à son encontre sur le tournage de Bonhomme qui l'a entraînée à quitter le film de Marion Vernoux. Si celui qui a été révélé dans Le Petit Voleur a démenti ses propos, il a fait l'objet d'un article du Parisien daté du 8 décembre. Le quotidien dévoile la face sombre de celui qui a souvent joué les bad boys sur les écrans.
Sara Forestier s'est longuement exprimée face à la Commission de l’Assemblée nationale relative aux violences commises dans le cinéma, puis dans une émission de Mediapart, revenant sur ce tournage avec Nicolas Duvauchelle qui a mal tourné pour elle, alors qu'elle se remettait à peine d'une grossesse extra-utérine avec complication. Deux paroles qui s'affrontent mais certains éléments alourdissent désormais le dossier du comédien de 44 ans.
C'est sa vie privée qui vient apporter d'autres éléments dans l'affaire. Nicolas Duvauchelle est père d'une première fille, Bonnie (19 ans), née de son couple avec Ludivine Sagnier - ils se sont séparés en 2007. Puis, en 2012, il accueille une autre fille, Romy, avec Laura Isaaz, soeur de la comédienne Alice Isaaz, et avec qui il rompt ensuite. Enfin, avec la mannequin Anouchka Alsif - le couple a mis fin à sa relation en 2018 -, il a un fils, Andrea, 7 ans. Le Parisien affiche alors une série d'actes judiciaires le concernant : "selon nos informations, trois plaintes et deux mains courantes pour violences ou menaces ont été déposées contre Nicolas Duvauchelle par trois de ses ex-compagnes. Les trois plaintes (émanant de deux femmes différentes) ont été classées sans suite en mai 2016, mai 2019 et juillet 2021 au motif qu’aucune infraction n’était suffisamment caractérisée. Certaines étaient accompagnées de certificats médicaux attestant de jours d’ITT (Incapacité Temporaire Totale), de captures d’écran de messages insultants et menaçants, de photos d’hématomes et de photos de trous dans les murs (qui auraient été causés par les coups de Duvauchelle). Il y a cinq ans, au cours de l’une de ces procédures, le comédien a perdu la garde de ses deux plus jeunes enfants pendant six mois."
Nicolas Duvauchelle n'a pas souhaité répondre aux questions du Parisien. Dans le milieu du cinéma, des témoignages contrastent avec son image de mauvais garçon, celui du tournage de Polisse de Maïwenn pour Le Parisien : "les tensions n’étaient pas uniquement de son fait car c’était un film collectif, et sur le tournage il n’a jamais été violent (même verbalement) et je n’ai jamais entendu des rumeurs de violences le concernant. Le cinéma est un métier passionnel donc il peut y avoir beaucoup de tensions sur les tournages." Au journal, un de ses collaborateurs réguliers jure même qu’il est "délicat" et que "tous les techniciens et toutes les actrices l’adorent".
De quoi trancher avec les mots de Sara Forestier qui a décidé de prendre la parole publiquement pour "que les mensonges de Monsieur Duvauchelle s’arrêtent, que toute cette indécence cesse". Elle ajoute : "Moi, j’ai été au commissariat, j’ai porté plainte, j’ai prêté serment à l’Assemblée. Monsieur Duvauchelle, lui, se répand sur les réseaux sociaux en me traitant de mythomane et de fausse victime."
Nicolas Duvauchelle est présumé innocent des accusations portées contre lui en attendant la clôture de l'affaire par la justice.