Ambiance tendue sur le plateau d'On n'est pas couché (France 2). Samedi 10 mars 2018, Laurent Ruquier recevait, entre autres, l'avocat Eric Dupond-Moretti – venu présenter son livre Le dictionnaire de ma vie, aux éditions Kero – et Virginie Calmels, vice-présidente des Républicains et première adjointe d'Alain Juppé à Bordeaux, qui assurait la promotion de son ouvrage J'assume aux éditions de l'Observatoire. Et le ton est vite monté avec Christine Angot.
Virginie Calmels a très vite fait face aux critiques de Christine Angot. Mais la vice-présidente déléguée des Républicains a pu compter sur Eric Dupond-Morreti pour la soutenir dans cette épreuve. Une première fois, l'avocat est intervenu dans le débat afin de la défendre : "J'ai beaucoup de compassion. Vous avez devant vous deux procureurs de grand talent qui ne vous laisse pas toujours répondre (...). Vous laissez peu à l'interlocuteur le droit de réponse."
Et il en a rajouté une couche après que Christine Angot a dénoncé "le milieu social assez homogène" dans lequel la femme politique évolue. La raison ? Elle s'est permise d'énumérer des compagnons de la femme politique, ce qui a fortement déplu à Eric Dupond-Moretti.
"C'est d'une violence incroyable, madame. Que vous alliez exposer publiquement un passé sentimental dont, peut-être, Madame n'a pas envie de parler, c'est aller très loin. On n'est pas au tribunal ici", a-t-il lancé. C'est alors que la polémiste s'est défendue d'être journaliste et a assuré donner simplement le fond de sa pensée.
"Pardonnez-moi de vous le dire, mais on est ici dans une émission qui est aussi une émission de divertissement. Or ça plombe le truc depuis tout à l'heure", a-t-il répliqué, provoquant ainsi les applaudissements du public. "Vous êtes très agressif", lui a reproché Christine Angot, s'attirant les huées des spectateurs. Loin de se laisser démonter, elle a poursuivi : "Je ne suis pas une journaliste, vous n'avez pas à m'interrompre comme une journaliste."
Eric-Dupond-Moretti a une fois de plus répliqué en l'appelant "Madame". Un qualificatif qui n'a pas plu à la principale intéressée. "Mais comment voulez-vous que je vous appelle ? Monsieur ?", s'est donc interrogé l'avocat. Il a ensuite fait part de son souhait que cette séquence ne soit pas "coupée au montage" afin que les téléspectateurs sachent tout de la joute verbale qui l'a opposée à la chroniqueuse.
Sans doute faisait-il allusion aux récents tweets de Laurent Baffie, dans lesquels il regrettait que l'un de ses échanges avec Christine Angot n'ai pas été diffusé.
Du côté des audiences, l'émission ONPC a rassemblé hier soir 1,19 million de téléspectateurs (soit 17,4% de part de marché).