En 2016, un scandale explose pour Pascal Olmeta. Le site Holidog Times publiait une vidéo où l'on découvrait l'ancien footballeur abattre froidement un éléphant lors d'un safari au Zimbabwe. Choquée par ces images d'une atrocité insoutenable, l'association 30 Millions d'amis avait également partagé la vidéo sur les réseaux sociaux afin de dénoncer le comportement du sportif. "Quand #PascalOlmeta abat froidement un éléphant... Quel monde et quelles valeurs ces "sportifs" entendent-ils laisser à leurs enfants ?" écrivait l'association sur Twitter. Depuis, Pascal tente de faire disparaître cette vidéo compromettante, en vain.
Furieux, Pascal avait également attaqué en justice le guide qui avait mis en ligne cette vidéo sans son autorisation sur Internet. Selon Capital, le guide viendrait d'être condamné et Pascal aurait reçu à l'issue du procès 5 000 euros pour indemniser son préjudice moral et plus 4 000 euros de frais de procédure. Dans cette affaire, la cour d'appel de Versailles aurait considéré que "la partie de chasse relève de la sphère privée de Pascal Olmeta [...] la publication préalable de l'information sur d'autres supports n'ôte pas le caractère d'une atteinte à sa vie privée à la diffusion de la vidéo sans son autorisation".
À l'époque, Pascal avait d'ailleurs utilisé son droit de réponse pour expliquer son geste. Un long article publié par sports.fr, indiquait notamment que cette chasse était "non seulement légale" mais également dans le "but de pallier les risques causés par la surpopulation d'éléphants sur le territoire". Selon cet article, "le problème de surpopulation des éléphants au Zimbabwe est un réel enjeu pour le pays. Les éléphants, en surnombre, provoquent des dégâts irréparables pour les habitations. Ils sont aussi à l'origine de nombreux morts au sein des populations locales."
Ainsi, cette chasse était uniquement destinée à "participer à la pérennité de l'espèce, en maintenant un indispensable équilibre entre les sexes, et les tranches d'âge." Pour conclure, l'article précisait que les défenses de l'éléphant avaient "été remises au parc national" et que la viande avait "été distribuée aux villageois".