Camille Gottlieb éprouve aujourd'hui une haine immense envers l'ex-footballeur Pascal Olmeta. Pour comprendre d'où vient cette rancoeur, il faut remonter à 2016, lorsque le site Holidog Times publiait une vidéo dans laquelle on peut observer l'ancien gardien de l'Olympique de Marseille en train d'abattre froidement un éléphant lors d'un safari au Zimbabwe.
"Pascal Olmeta, vous êtes une honte ! Je n'ai pas les mots pour décrire la haine que j'ai envers vous !", s'était-alors insurgée la jeune femme qui est passionnée par les animaux sur son compte Instagram, avant de pointer du doigt l'incohérence du Corse : C'est bien beau de fonder des associations pour les enfants mais ça tue des animaux inoffensifs pour le plaisir ? C'est ça montrer l'exemple !". Car pour rappel, Pascal Olmeta se voue depuis plusieurs années à la cause des enfants hospitalisés avec son association Un sourire, un espoir pour la vie.
Une fondation ayant pour marraine depuis 2008 la princesse Stéphanie de Monaco. On peut donc imaginer qu'au-delà d'avoir été indignée par ces images, Camille Gottlieb s'est également sentie trahie par celui qui s'était visiblement noué d'amitié avec sa maman.
"Et vous osez féliciter ma mère pour son association Baby et Népal [qui assure la prise en charge et l'avenir des deux éléphantes, NDLR] qui je le rappelle a sauvé deux éléphants d'être abattus, elle protège les animaux des gens comme vous !", ajoutait-elle sur ses réseaux sociaux, en espérant que "les conséquences de ses actes lui pourriront la vie". Depuis, Pascal Olmeta avait attaqué en justice le guide qui avait mis en ligne cette vidéo sans son autorisation sur Internet, avant que ce dernier ne soit condamné pour cela.
Quant à l'ex-sportif, il a reçu à l'issue du procès 5 000 euros pour indemniser son préjudice moral et plus 4 000 euros de frais de procédure. Dans cette affaire, la cour d'appel de Versailles avait considéré que "la partie de chasse relève de la sphère privée de Pascal Olmeta [...] la publication préalable de l'information sur d'autres supports n'ôte pas le caractère d'une atteinte à sa vie privée à la diffusion de la vidéo sans son autorisation".