Patrick Bruel, qui cartonne sur les planches du théâtre Edouard VII dans Le Prénom face à Valérie Benguigui - et ce jusqu'au mois de janvier -, est toujours en pleine action. A 51 ans, l'artiste, véritable boulimique de travail et d'art sous toutes ses formes, a évoqué son quotidien dans les colonnes du magazine Homme Deluxe, qu'il a reçu dans sa loge.
Concernant la réussite du spectacle, il a lancé : "Le bouche-à-oreille est exceptionnel : la pièce ne peut que se prolonger. La question était donc de savoir si je continuais ou pas. J'ai réussi à décaler ce que j'avais à faire. Un succès pareil ne se lâche pas."
Alors qu'il a pour projet de jouer dans l'adaptation cinématographique du Prénom, et qu'il planche sur son nouvel album (très en retard !), Patrick a envie, comme toujours, de multiplier les projets : "Je ne serai jamais avocat ou médecin, comme je le souhaitais étant enfant. Mais c'est amusant de le faire durant deux ou trois mois au cinéma... Tout ce qui touche à l'artistique m'intéresse. J'ai déjà coréalisé beaucoup de mes clips, la réalisation me plaît mais faire un film prend deux ans d'une vie."
Et, bien qu'il la passe à créer, sa vie est également centrée sur sa famille, qu'il chérit avec soin. "Mon rôle de père est de loin la chose la plus importante. (...) Ce qui m'intéresse avant tout, c'est de ne pas rater ma vie de père. Et je crois que c'est ce que je réussis le mieux pour l'instant", a-t-il confié en parlant de ses enfants Oscar, 8 ans, et Léon, 5 ans, nés de son mariage avec Amanda Sthers.
Ce passionné de football, qui partage sa vie amoureuse avec la superbe Céline Bosquet, a révélé ses occupations, lorsqu'il s'octroie un peu de répit. "Je pars ! Je vais à la campagne, en Normandie... Si j'ai plusieurs jours, je pars loin, en bateau. Que ce soit en bateau à moteur autour de la Corse, ou envoilier au large des Antilles, j'aime profondément ça. On choisit sa destination chaque jour, dans sa maison qui flotte. On est si bien."
Pour conclure l'interview et réusmer sa vision de l'existence, il a conclu : "La vie, ce n'est pas ce qu'on a dans les mains, c'est ce qu'on en fait". Ce passionné de poker a bel et bien compris comment jouer ses cartes au quotidien...