Patrick Fiori est de retour dans les bacs après quatre ans d'absence. Afin de promouvoir la sortie de son neuvième album studio, intitulé Choisir et paru lundi 12 mai, le chanteur était samedi 10 mai l'invité de Bernard Montiel dans son émission M comme Montiel sur MFM Radio. À cette occasion, l'interprète des hits Que tu reviennes et Quatre mots sur un piano est revenu sur l'aventure Notre Dame de Paris, sur le Mariage pour tous et a rebondi sur le choix de Patrick Bruel de ne pas chanter dans les villes FN.
D'entrée de jeu, la chanteur de 44 ans a indiqué sur son nouvel album, qui a bénéficié des plumes de Jean-Jacques Goldman, Bénabar et Jacques Veneruso pour ne citer qu'eux : "En musique, je suis très exigeant mais eux le sont aussi. Ces gens-là aiment faire de la musique mais ce sont des grands professionnels et des gens qui ont envie que ça fonctionne. C'est pas de l'exigence juste pour embêter, ils veulent que ce soit beau et bien et moi pareil", a-t-il confié avec fierté.
Ainsi, avec ce nouvel album composé de 14 titres inédits, Patrick Fiori a voulu illustrer l'une des choses les plus difficiles à faire dans la vie : choisir. Quand Bernard Montiel lui demande alors quel a été le choix le plus difficile de sa vie, le chanteur a confié : "Un des choix les plus difficiles, ça a été quand j'ai quitté Notre Dame de Paris parce que c'était encore en plein succès, c'était en tournée partout en France et à l'étranger. Je sentais qu'il fallait que je parte et ça a été une décision excessivement difficile. A l'époque, personne n'a compris, moi je me disais 'Tu vas finir chanteur de comédie musicale et c'est pas ce que tu as choisi'."
Puis, lors de la traditionnelle session de questions d'actualité, Bernard Montiel a tout d'abord interrogé le chanteur sur les polémiques persistantes autour du mariage pour tous et sur les propos de Christine Boutin associant l'homosexualité à une "abomination", avant d'aborder le choix de Patrick Bruel de ne pas chanter dans les villes FN. "J'ai pas bien compris la polémique autour de ça, ou alors je suis peut-être bête, ça peut aussi arriver. Christine Boutin... Elle dit ce qu'elle veut de toute façon. Je sais pas où elle en est mais dire des trucs comme ça, c'est pas super sympa", dit-il. Et d'ajouter sur la décision de Patrick Bruel : "Je crois qu'il faut pas tout mélanger, les gens ont besoin d'écouter de la musique, quel que soit leur bord politique. La musique adoucit les moeurs, peut-être que moi j'irais chanter dans ces villes-là parce que si ça peut leur adoucir quelque chose on aura gagné un peu."
Beaucoup plus cash, Florent Mothe - qui était l'invité de M comme Montiel samedi 17 mai - a offert aux auditeurs d'MFM Radio sa propre analyse de la montée du FN, après avoir indiqué qu'il s'était abstenu aux dernières élections. "Le Front National monte parce qu'il y a des cons qui votent pour le Front National tout simplement, pas parce qu'il y en a qui ne votent pas (...) Paris est remontée dans mon estime quant aux présidentielles on a vu que c'était à Paris qu'on votait le moins pour le FN. Ça m'avait fait très plaisir et m'a rendu fier d'être Parisien", a-t-il lancé.Retrouvez M comme Montiel sur MFM Radio, chaque samedi de midi à 13h.