Jeudi 18 février 2021, Le Parisien puis l'AFP ont annoncé qu'une enquête préliminaire pour viols a été ouverte par le parquet de Nanterre contre l'ancien présentateur vedette du journal télévisé Patrick Poivre d'Arvor, après la plainte d'une femme. L'écrivaine Florence Porcel, âgée de 37 ans, reproche au journaliste et romancier de 73 ans un rapport sexuel non consenti en 2004 et de lui avoir imposé une fellation en 2009. Les faits de 2004 se seraient déroulés dans son bureau de TF1 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) à l'issue d'un journal télévisé et ceux de 2009 au siège de la société de production A Prime Group, avaot précisé Le Parisien.
L'enquête préliminaire, confiée à la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne, "en est à ses tout débuts", avait précisé le parquet de Nanterre. Très rapidement, Patrick Poivre d'Arvor s'était dit "révolté" par ces accusations, les niant en bloc, et voulant lui-même saisir la justice.
Dans la soirée du vendredi 19 février, celui que l'on surnomme PPDA a publié un long message sur sa page Facebook pour poursuivre sa défense et donner de plus amples détails sur la nature de sa relation avec Florence Porcel.
La recherche de notoriété n'excuse pas tout
"Il n'y a jamais eu aucune forme d'emprise, ni a fortiori de contrainte, écrit Patrick Poivre d'Arvor. Les écrits de Madame Florence Porcel que j'ai conservés, pour la plupart postérieurs à ses accusations, le prouveront amplement", ajoute-t-il. "De toute ma vie je n'ai jamais obligé quiconque à une relation sentimentale, ni bien évidemment à une relation sexuelle", écrit encore l'ancien présentateur du journal de TF1.
Florence Porcel a porté plainte pour viol contre l'ancienne vedette de la télévision: des accusations qu'elle dévoile dans un roman, Pandorini, sorti début janvier. Patrick Poivre d'Arvor dénonce à ce propos, comme il a déjà fait via son avocat, l'utilisation faite de sa personne "pour assurer la promotion d'un roman"."La recherche de notoriété n'excuse pas tout. Pas davantage la fascination pour ce qui brille", écrit le journaliste.
Patrick Poivre d'Arvor reconnaît avoir entretenu une relation "confraternelle" avec l'autrice, affirmant l'avoir même défendue à plusieurs reprises. "J'entretenais jusqu'alors avec elle des relations confraternelles et partageais son goût pour la littérature. Plusieurs fois je l'ai soutenue lorsqu'elle publiait des livres ou lors de ses démêlés avec des journalistes", écrit-il. "Pour moi, la défense de la cause des femmes a toujours été un sujet de première importance. Je vis donc très douloureusement ces attaques. Et ma famille comme mes proches les jugent insupportables", complète-t-il, ajoutant se tenir à la disposition des enquêteurs pour "rétablir son honneur et la vérité des faits".
Patrick Poivre d'Arvor reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture de l'enquête.