Avec un large sourire aux lèvres, Paul-Loup Sulitzer a fait une apparition au Festival de Cannes. Le 14 juillet 2021, le romancier et ancien homme d'affaire a foulé les marches du Palais des festivals pour assister à la projection du film L'histoire de ma femme, un drame historique réalisé par la Hongroise Ildiko Enyedi et qui met en scène Léa Seydoux et Louis Garrel. En attendant la sortie de ce long-métrage au cinéma, le 12 janvier 2022, Paul-Loup Sulitzer et sa fidèle Supriya ont déjà pu le découvrir mercredi soir.
Cela fait déjà plusieurs années que l'auteur de 74 ans, qui vit désormais a Bruxelles en toute "modestie", peut compter sur le soutien de son assistante Supriya Answya Devi Rathoar lors de ses sorties publiques. Vêtu d'une tenue originale, en veste longue, pantalon doré et baskets, Paul-Loup Sulitzer a ainsi profité de cette soirée tapis rouge, notamment marquée par l'apparition tout en tulle et fleurs de Sharon Stone (voir diaporama). Une partie de l'équipe du film L'histoire de ma femme était également de la partie : Louis Garrel, Monika Mecs, Gijs Naber, Ildiko Enyedi, Luna Wedler et Sergio Rubini. Testée positive au coronavirus, Léa Seydoux continue quant à elle de briller par son absence, malgré qu'elle ait trois films en compétition cette année...
De son côté, Paul-Loup Sulitzer est apparu en forme sur la Croisette. Auprès de L'Obs en 2018, cette figure des années 1980 s'était confiée sur sa nouvelle vie loin du faste d'antan, avec "une retraite de 1500 euros mensuels". Un coûteux divorce à 10 millions d'euros avec sa troisième épouse Delphine Jacobson au début des années 2000, suivi d'un AVC lui laissant de graves séquelles, des déboires judiciaires en lien avec des ventes d'armes à l'Angola... L'auteur de Money et Cach ! avait confié avoir "bouffé (ses) réserves".
Finis le palais italien rue de Varenne, la villa à Saint-Tropez, les collections d'oeuvres d'art, la Ferrari et Aston Martin... Pour autant, Paul-Loup Sulitzer se disait totalement désintéressé, plutôt concentré sur son héritage littéraire : "Je n'ai jamais été matérialiste. Pour moi, l'argent n'a pas grande valeur (...). Au XXe siècle, je ne vois guère que François Sagan et moi", avait-il ajouté, en toute humilité.