Thierry Marx est un homme discret. En 2010, pour Madame Le Figaro, il évoquait avec fierté ses trois enfants, qu'il a eus avec sa femme Mathilde de l'Ecotais, une photographe reconnue avec laquelle il a collaboré à plusieurs reprises pour ses ouvrages. "Je leur dois bien un petit hommage. Ils m'ont tant apporté. Ils ont été mon moteur, ma force. Je leur dois énormément", confiait-il.
Quelques années plus tard, en 2016 et pour Le Figaro, Thierry Marx revenait cette fois sur l'éducation stricte qu'il a mise en place durant leur jeunesse. "J'ai conscience d'avoir été parfois un peu loin ! Il m'était insupportable de penser que mes enfants ne réussissent pas, et connaissent l'échec. Je les ai peut-être trop surveillés : école privée, sport, leurs fréquentations... J'avais toujours le radar en marche", reconnaissait-il à l'époque, ajoutant que sa fille avait étudié à Saint-Cyr et que son fils "est devenu pâtissier après avoir passé son bac".
Papa strict et bien à cheval sur l'enseignement de ses enfants donc mais un papa tout de même absent en raison de son métier prenant. En effet, dans les pages du Magazine Picard, Thierry Marx a notamment avoué ne pas avoir toujours participé aux fêtes de fin d'année avec sa famille mais compenser aujourd'hui. "Mon Noël ressemble à celui d'un papa qui a été beaucoup absent pendant les fêtes, et qui se rattrape en tant que grand-père... Je suis donc dans la surenchère des cadeaux, du sapin et du menu en 35 plats !", s'est-il enthousiasmé.
Car en bon chef d'expérience, Thierry Marx est bien sûr toujours en mesure de régaler les papilles, surtout en ce soir de fête pour lequel il s'inspire de sa propre enfance. "Et puis il y a une tradition qui perdure depuis que je suis tout petit, c'est la soupe à l'oignon du 24 au soir. Avec les oignons de Picard, pré-épluchés et prédécoupés, c'est enfantin, et tellement bon. Le secret, c'est de les faire rissoler dans un peu de beurre, de sel et de sucre, avant de les couvrir de bouillon de boeuf..." À vos fourneaux !